BCC est le nouveau super-groupe rock qui est censé changer votre vie. Jugez vous-même : Môssieur Glen Hughes, Joe Bonamassa (étoile naissante du blues), Jason Bonham (le fils du batteur de Led Zep’, il avait accompagné le groupe de son père en tournée) et Derek Sherinian. Bref, un projet annoncé transatlantique et trans-générationnel. Pour nous, ça sera juste un projet fantasmagorique.
Ce beau monde va-t-il s’entendre et surtout, ces gars vont-ils nous faire frissonner ? La réponse est oui, clairement ! L’approche de BCC est extrêmement traditionnelle et le désir évident du quatuor est de retrouver l’esprit des 70’s, celui du Hard, du Blues et des jam bands. Ce premier album est né d’une collaboration sur scène et ça s’entend : dès le premier titre, la voix de G. Hughes vous transporte et les guitares électrisées de J. Bonamassa envoient éclair sur éclair. L’état de grâce est déjà là. Vous l’aurez compris, ces deux-là vampirisent l’attention au sein de ce nouveau projet mais ça semble tout à fait normal, c’est un groupe de Rock, ce sont bien le guitariste et le chanteur qui font le plus rêver, non ? J. Bonamassa se lâche même totalement sur deux titres qu’il chante lui-même : « Revolution In Me » et « Song Of Yesterday ». Sa voix est loin d’égaler celle de Hughes, mais il faut admettre que le mec sait sacrément bien chanter. Si le jeune Jason Bonham est discret mais terriblement efficace, D. Sherinian étale sobrement sa classe. La fin hallucinée de « Too Late For The Sun » lui est d’ailleurs entièrement imputable…
Superbe album que ce premier essai. La leçon de Hard Rock de l’année est donc bien celle qu’on nous avait annoncé : Black Country a tout d’un classique et maintenant, c’est sur scène qu’on veut pouvoir juger, même si honnêtement, vu le CV monstrueux des protagonistes, ça semble gagné d’avance.
Site : http://www.bccommunion.com
Site : http://www.myspace.com/bccommunion
Yath