A une époque où les années 70’s sont à la mode, où de nouvelles formations s’évertuent à perpétuer l’esprit de cette période dorée pour le Rock et le Metal, comme les Wolfmother et autre The Sword pour n’en citer que certains, c’est bien l’un des activistes les plus gradés qui réussit ici l’inimaginable. On connaissait les qualités de Cathedral, mais qui pouvait prévoir une telle réussite ? Car The Guessing Game n’est pas une leçon de Metal, c’est une leçon de musique, tout simplement.
Rarement un groupe n’aura réussi à retrouver l’esprit Black Sabbath comme le fait ici Cathedral. Sans plagiat évidemment, juste en démontrant un talent équivalent à celui du maître. Cet album est LA définition de la créativité musicale, celle sans limites, où tout semble possible derrière chaque riff, chaque changement de rythme, chaque mélodie. Pas seulement parce que le groupe s’exprime sur plus d’une heure et demi (et oui, c’est un double album), mais parce que tout semble possible ici, dans un voyage dans le temps hallucinant. Cathedral utilise toutes les armes en sa possession pour créer ici l’album ultime. Gros riffs lourds empruntés à ses racines Doom, feeling et groove unique, mélodies sorties tout droit d’une autre époque. Que ce soit dans les vocaux hallucinés de Lee Dorian, ou l’exploitation d’un univers musical varié, entre guitare électrique, acoustique, accompagnée de melotron ou de sitar, leur Doom Rock est ici à la fois punk et psychédélique, mais sans faille.
L’année commence à peine, et nous avons déjà ici l’un des albums les plus marquants et les plus aboutis. The Guessing Game est le genre d’album sans aucune fausse note, peaufiné jusque dans ses moindres arrangements, ses moindres notes.
Site : http://www.myspace.com/cathedral
Geoffrey