City Of Fire est l’autre nom que ce nouveau groupe a donné à Vancouver, la ville Photoshopée de la pochette (avec un bel oubli de détourage sur la grue à gauche). Si on vous avance les noms de Terry Murray, Ian White (guitares) ou Bob Wagner (batterie), cela ne suscitera guère d’émotion dans les rangs. Mais en est-il de même avec Byron Stroud (basse) et surtout Burton C. Bell (chant) ?
Soyons clairs dès le départ : magie du studio oblige, Burton chante juste, donc les déçus de sa prestation médiocre au dernier Hellfest peuvent encore rester. L’album démarre sur les chapeaux de roues avec de grosses rythmiques Indus et un son massif plaquant toutes les bandes de l’équaliseur à toc. Mais la démarche est beaucoup moins clinique que celle de Fear Factory et le groupe explore assez rapidement d’autres contrées musicales avec une indéniable réussite : du Doom / Stoner à la Monster Magnet des débuts (« Spirit Guide ») au Hardcore avec relents de Pantera (« Coïtus Interruptus »).
Voici un beau premier essai dont la rémanence des dernières mesures (le Planet Caravanien « Dark Tides ») plonge l’auditeur dans une sérénité plutôt inattendue… Le calme après la tempête !
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J. C. Baugé