Impossible de chroniquer cet album et de ne pas citer Justin K. Broadrick (Godflesh), soit le producteur de ce If Tomorrow The War. Ce qui ne signifie pas qu'il a intégré Constants dans le cadre d'un énième projet, mais simplement que les prises de son et le mix qu'il a réalisés confèrent parfois une touche indus à tout ça (« Halloween In New Orleans »). La batterie est pas mal en avant, et les guitares ont ce son également assez prédominant, très propres dans leur saleté, légèrement rugueuses. On aime beaucoup. Le chant est un peu moins convaincant par contre, parce qu’il donne parfois un petit côté ado à un son qui a pourtant du corps, de la puissance. Imaginez le corps en V d'un grande athlète avec la tête de Bob l'éponge. Ça le fait moyen. Mais bref, au delà des quelques passages franchement chiants (« A Quiet Edifice »), If Tomorow The War fait aussi dans le très bon, avec des titres qui accrochent grâce à une mélodie bien dessinée (« The Sun », « The Earth ») et à des épopées plus exaltantes (« The Three Stigmata Of Palmer Eldritch »).
Site : http://www.myspace.com/constants
Gilles Der Kaiser