Des groupes de Metal extrême venant d’Inde signés sur un gros label indépendant, vous en connaissez beaucoup, vous ? Du coup, dès qu’il y a un côté exotique, ça nous intéresse, mais est-ce que cela vaut toujours le coup ? Demonic Resurrection s’est formé en 2000 et sort là en fait son 3ème album qui, disons-le d’entrée, ne va rien révolutionner !

On a affaire ici à une sorte d’ersatz de Dimmu Borgir, en moins bon et moins inspiré, bien que les intros symphoniques et les samples ne soient pas trop mal… Mais cet album a un gros problème : le son est beaucoup trop propre, la batterie est en plastique, et tout ça manque donc singulièrement d’emphase pour le style, même si techniquement, il n’y a rien à reprocher aux musiciens, loin de là ! Vocalement, peu de chant Black, mais plutôt une sorte de Death viril ponctué de quelques refrains gentillets en voix claire, comme qui vous savez…

Le disque comporte quand même quelques bons riffs et accélérations brutales qui lui permettront de se faire quelques aficionados mais on ne va se la raconter longtemps : on se passera aisément de cet album en attendant le new Dimmu, ce qui est dommage car, par contre, l’artwork est magnifique !

Will Of Death