Minus The Herd avait soufflé la fougue qui nous faisait virevolter la tignasse à cause d’un « deathmoshpartfest » trop meshuggien dans le son. Mais à l’éclosion de Cursed, on n’est pas sans se rappeler que les deux premiers opus de Ion Dissonance étaient sacrément couillus, notamment Solace, duquel le petit dernier en est le digne héritier. Dans la pure lignée du mouvement Djent – va falloir vous y faire à ce nouveau terme à la mode – Cursed est donc technique, massif et fait aussi mal à la tête qu’un lendemain de cuite au rhum blanc. Plus varié dans la recherche des compositions que son prédécesseur, ça bourrine sévère aussi bien dans le son que dans la cisaille des riffs.

Sans pour autant chambouler les cœurs, Ion Dissonance reste un maître dans le genre en revenant ici à ses premiers amours. Bien plus qu’un simple coup de hasard, et comme chantait Thierry, Cursed se positionne donc comme un bon disque pour aller danser le djent sur de la musique core.

Site : http://www.myspace.com/iondissonance

Gaet’