C’est en plein débat sur l’âge légal de départ en retraite que « La Blague Qui Tue » nous publie son treizième essai dans sa longue discographie, après déjà trente et une annuités de cotisation au service de Sa Majesté mais surtout au service du Post Punk Rock New Wave et autre Metal Industriel, courants qu’il a lui-même définis dans le passé…

Précédé d’un EP (In Excelsis) et après avoir été plusieurs fois repoussé, Absolute Dissent apparaît aujourd’hui comme un album inspiré et hétéroclite, presque patchwork, résumant leur incroyable savoir-faire. Et c’est là où réside la classe du groupe britannique reformé ici avec le line-up d’origine (depuis 1982 !) : ils excellent encore dans leur art malgré leur grand âge, ayant su traverser toutes les modes. Du Rock énervé comme sur l’énorme « The Great Cull » (avec sa ligne de basse groovy et ses breaks aux cymbales) aux dansants « European Super State » et « The Raven King » (une pensée à leur regretté ami Paul Raven (R.I.P.)) qui enflammeront les dancefloors Goth/New Wave nostalgiques des 1980’s, en passant par le terrible « Depthcharge » et ses violoncelles, tout est là.

Et on s’incline devant la maestria et le génie de la bande à Jaz Coleman, ce dernier donnant là une de ses meilleures performances vocales. La grande classe, on vous dit.

Site : http://www.myspace.com/killingjokeofficial

Seigneur Fred