Ce premier album de Lifeless n’est autre que la réédition par Ibex Moon de leur autoproduction de 2008, sortie alors dans une indifférence plus que totale. Et il suffira de peu d’éléments pour que vous vous fassiez un avis clair sur le sujet du jour. Beyond… a été remastérisé par Vesa Kenttäkumpu d’Evocation, sublime groupe de death suédois.
Il s’agit donc bien évidemment de Death à l’ancienne, comme on en fait maintenant dans chaque quartier, et ce, à peu près partout dans le monde. Mais ce petit Beyond The Threshold Of Death possède un petit quelque chose en plus. D’ailleurs, on ne sait pas si c’est fait exprès ou pas, mais ce qui est sûr, c’est que ça marche. Lifeless affiche une naïveté telle qu’on a l’impression d’être en effet encore en 1991. Le son est caverneux, poisseux et étrange. Les compos suivent à la lettre les codes du genre notamment niveau dynamique. Aucun répit pour les cervicales ! Et en plus d’utiliser l’inépuisable thème de la guerre et de la mort, Lifeless s’applique à insérer des mélodies à peu près partout, sous forme de soli ou refrains accrocheurs. Et du coup, au lieu de rappeler « toute » la scène suédoise, on pense juste à certains groupes comme Dismember (dont le groupe reprend « Casket Garden ») ou …Evocation bien sûr.
Tellement naïf, scolaire et poisseux qu’il en devient carrément frais. Qu’est-ce qu’on ne vous sort pas comme conneries parfois…
Site : http://www.myspace.com/lifelessdeathmetal
Yath