Il s’agit du troisième album des Teutons de Nachtgeschrei. Selon le label, il s’agirait de ‘medieval metal’. Mais à l’écoute de ce LP, les groupes qui nous viennent en tête sont plutôt Eluveitie et Finntroll qu’autre chose. On a donc affaire à du folk metal qui, il faut l’avouer, connaît une belle vague de succès en Europe. La quantité au détriment de la qualité ? C’est un peu le constat que l’on peut faire étant donné le nombre impressionant de combos qui pullulent dans le pays des anciennes peuplades Germaniques que décrivait Tacite dans son Germania.
Mais revenons-en à la musique. Les instrumentaux sur cet album son de qualité, mais ce qui coince, c’est le chant monotone, surtout quand il est dans la langue de Goethe, ce qui ne facilite pas les choses. Nachgeschrei (les cris de la nuit) ? Que nenni ! Le chant est souvent monocorde, voire totalement, et sur les morceaux calmes, qui sont assez nombreux, on a trop souvent envie de zapper. Le thème abordé, le mythe d’Icare, nous montre que la chute peut être facile quand on n’a pas les moyens pour l’éviter. Et Ardeo est en pleine dégringolade, parce que c’est le troisième album, mais c’est le même que les deux précédents…
En conclusion, si les premiers titres surprennent, on s’endort quasiment sur la fin. Un album à réserver aux fans du genre, pour une écoute rapide seulement. Une petite pinte pour se réveiller, Messieurs ?
Site : http://www.myspace.com/nachtgeschrei
B.c. The Reaper Child