Voici le genre de groupe qu’on ne s’attend pas à trouver chez Frontiers car, bien loin du Hard Rock mélodique cher à cet excellent label, les Suédois de Murder Of My Sweet proposent une musique typique de ces groupes avec voix féminines tels que Evanescence, Nightwish, Leave’s Eyes… Histoire d’être honnête, je dois avouer que j’éprouve une certaine aversion pour ce genre de groupes, les mièvreries auxquelles on a généralement droit finissent par vite me taper sur les nerfs. Ceci étant dit, il faut admettre que l’ensemble, bien que ne faisant pas preuve d’une once d’originalité, est bien fichu et très bien produit. La chanteuse Angelica Rylin possède une voix proche de celle d’Amy Lee et un physique agréable, cette dernière condition semblant être indispensable pour le genre : marketing, marketing… .

On y trouve donc des sons modernes, des parties symphoniques, le son est très propre voire lisse, bref typiquement le genre de production que l’on trouve habituellement sur ce genre de produit. Côté positif, Murder Of My Sweet n’est pas tombé dans l’émotion sur-jouée comme c’est trop souvent le cas. L’écueil de la niaiserie à outrance a donc été évité mais l’ensemble sonne quand même comme de la musique pour adolescente. Par contre, lorsque la bio présente « Death Of A Movie Star » comme leur « Bohemian Rhapsody » (Queen), il y a de quoi rigoler. Il ne suffit pas de piquer quelques gimmicks à cette légendaire chanson pour en faire un chef-d’œuvre. Cette chanson est comme le reste : correcte mais sans plus.

Divanity est juste un album de plus dans un genre qui ne présente pas un grand intérêt. Mais bon, si ce genre d’album sort, c’est qu’il y a un public pour ça.

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Breizhjoker