Malsain… C’est bien le terme qu’on veut entendre quand on parle de Black Metal, non ? Et bien, à ce petit jeu-là, les Parisiens de Vorkreist s’y entendent comme personne… Le chant n’est pas sans rappeler parfois celui de Kvarforth de Shining, notamment sur les parties plaintives mais aussi celui de Mortuus de Marduk pour les parties les plus agressives, même s’il n’atteint pas l’intensité evil du Suédois. Vorkreist, c’est une descente aux enfers comme on l’aime, avec des riffs incisifs et intéressants, oscillant entre la rapidité des blasts et des parties plus mid tempo (« Onwards To The End ») ; Vorkreist, c’est old school : pas de claviers ici, rien que du riff et c’est très bien comme ça. Les Parisiens nous emmènent carrément dans les profondeurs de l’Hadès avec les lancinants « Worms », «  Atreidae » (le début) et « Beyond The Perversion Gates », titres somme toute assez classiques mais dont les mélodies dissonantes font mouche. Mais même si cet album est bien foutu, les gars n’inventent rien pour être honnête et un titre comme « Reckless Sickness » s’avère être vraiment trop commun. Conclusion, même si les idées et l’exécution des titres sont maîtrisées, que ce Sickness Sovereign n’est pas le premier album du groupe, on se dit que Vorkreist aura peut-être encore un peu de mal à s’extirper de la masse cette fois-ci…

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Will Of Death