Quatre nouveautés sont au programme pour I Hate Records. Ceux qui connaissent le label, et son boss en particulier, ne seront certainement pas étonnés de voir la réédition de la totale de Thrasher Death, groupe polonais de… Death / Thrash de la fin des 80s’. Slaver reprend les démos « You Must Kill » et « Women Die » (dont le titre éponyme est mortel) et quelques inédits enregistrés live en studio. Le son est crade, l’urgence et omniprésente, mais le groupe se démarque par une approche technique et des riffs assez tordus qui feront le bonheur des spécialistes. Le groupe se reforme et risque de refaire parler de lui très vite. Inutile de passer du temps sur Drakar, groupe de Heavy / Thrash / n’importe-nawak tchèque qui part dans tous les sens, en enfilant les clichés et les maladresses. C’est peut-être drôle en fait, mais on n’a rien compris aux paroles. Rise & Shine est un groupe un peu plus intéressant, même si on ne peut pas dire qu’il y ait une pénurie de groupes Heavy / Rock 70’s occultes aujourd’hui. L’ambiance est là et les riffs aussi. Il faudrait juste que le chanteur Josabeth se calme un peu, parce qu’en étant tout le temps à fond avec une voix un peu nasillarde, il finit par gâcher le plaisir. La plus intéressante sortie de l’été pour I Hate Records est sans conteste le premier LP de Black Oath. The Third Aeon est une pure pépite de Doom scandinave avec un chanteur puissant et mélodique dont la voix transpire la mélancolie. Les riffs en béton et la rythmique costaude suffisent pour faire de ce disque une des plus belles sorties du mois, dans la lignée des fantastiques Isole par exemple. Pas mal, pour un groupe italien.
Yath |