Avec un tel patronyme (en référence à un célèbre morceau de Slayer) et une telle pochette d’album (faisant plus que rappeler un certain Sodom), on se doute bien que ce groupe teuton ne donne pas dans le Metalcore ni dans le folklore bavarois. Non, ici il est question de Death Metal des familles à tendance Thrash. Puissant, bien rentre-dedans, la batterie pilonne comme un rouleau-compresseur et les riffs s’enchaînent sans que l’on ait trop le temps de souffler, à vrai dire. Heureusement, les breaks ravageurs et le chant féroce de Putz ne sont pas en reste, ce qui donne réellement du relief à ces onze compositions dévastatrices (dont un interlude salvateur au milieu de ce combat sonore). Parfois, c’est un peu basique mais tellement efficace en live. De plus, ce cinquième disque des Allemands (formés tout de même en 1991 !) s’avère excellemment bien produit par le groupe lui-même (enregistré au Daily Hero Recording à Berlin avec quand même un ingénieur du son, Marc Wüstenhagen, et surtout doté d’un mastering signé Andy Classen au fameux Stage One Studio). Seeds Of Devastation porte donc bien son nom et tabasse sévère, possédant une bonne dynamique, et on en redemande même !
Site : http://www.myspace.com/postmortem1
Seigneur Fred