Apparu en 2008, en pleine vague de revival Thrash, Warbringer continue son petit bonhomme de chemin et commence même à se faire un nom, ce qui n’était pas gagné d’avance vu le nombre de groupes de retro-Thrash apparus à l’époque. Finalement, à force de jouer partout, le groupe peut aujourd’hui sortir son 3ème album en 3 ans. Qu’est-ce qui fait donc la différence avec la concurrence ? Le bon son concocté par Steve Evetts (The Dillinger Escape Plan, Symphony X, Sepultura) ? Non. Les riffs incisifs, les vocaux hyper agressifs, les soli rapides, les parties endiablées de batterie, les idées, la variété des tempos, les breaks propres au Thrash ? Non car là encore, rien de nouveau. Mais comme l’avait déjà signalé notre collègue Yath quand était sorti le premier album War Without End, ce qui fait qu’on apprécie Warbringer, c’est que le groupe maîtrise parfaitement son sujet et déploie simplement toute l’énergie primaire qu’on attend du Thrash, à peu près la même que celle qui nous avait explosé à la tronche quand étaient sortis les deux premiers opus de Death Angel, ce qui n’est pas rien comme référence ! Bref, avec Warbringer, on a juste envie de headbanguer et de pogoter et même si on a l’impression d’avoir déjà entendu, Worlds Torn Asunder plaira à coup sûr aux fans du genre !
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