Ce disque risque de faire énormément de bruit dans le courant alternatif. Dredg, Incubus et Muse peuvent même commencer à se faire du souci. Ce groupe adulé en Allemagne à conquis les fans par sa fougue et sa fraicheur musicale. On est complètement sous le charme des compositions et de la voix du leader, en état de grâce tout au long du disque. Pop, Rock, Progressif et Metal se relaient au cours des 11 titres et on ne s’ennuie jamais. Les guitares frétillent d'intensité et la basse ronfle à souhait sur « We are ». Le côté plus rentre dedans est assumé sur « Sleeping God », le meilleur titre de l’album. Quel refrain ! « Capitall » est revigorant, le groove basse / batterie y est d’une extrême vitalité. Les mélodies sont sucrées, les rythmes sont incisifs et détonants. Il n'y a pas forcément de prouesse individuelle, mais un désir profond à aller chercher la perfection. « Parallel Lines » est un croisement entre Oceansize pour le côté post-Rock, et Dredg pour l'embellie des mélodies. Tout simplement superbe ! The Intersphere vient de réaliser un rêve : être au sommet de son art.
Loïc Cormery |