En 2010, Dagoba sortait Poseidon, un disque majeur dans l'évolution du statut du groupe sur la scène française et européenne, et qui reste à ce jour son plus gros succès commercial. Depuis, les Marseillais ont changé de label et de guitariste, Isakar ayant décidé de mettre les voiles pour le bien de tous. Les Phocéens reviennent avec un album qu'ils sont allés faire mixer et masteriser à Los Angeles chez Logan Mader (Machine Head, Soulfly, Devildriver, Gojira…) : en résulte un véritable mur de guitares et un son à la fois clair et ultra puissant qui met parfaitement en valeur un disque beaucoup plus extrême que son prédécesseur, le jeu de batterie monstrueux de Franky Costanza y étant pour beaucoup ("I, Reptile", "By The Sword"). Tout cet album semble avoir été pensé pour le live, avec des guitares beaucoup plus incisives que sur Poseidon et surtout beaucoup moins d'arrangements. Shawter n'a jamais aussi bien chanté en voix claire ("Yes, We Die", "Kiss Me, Kraken", "The Great Wonder"…) et pour tout dire, nous pensons sincèrement que ce Post Mortem Nihil Est sans concession est tout simplement la meilleure production du groupe à ce jour, celle qui devrait définitivement le faire changer de dimension. Préparez vos protège-dents car les pits vont être dévastateurs avec ces titres tous plus puissants les uns que les autres !
Will Hien |