Certaines critiques à propos d’Iconoclast, sorti en 2011, furent
difficilement compréhensibles. En effet, certains fans le trouvaient
trop agressif pour Symphony X, notamment à cause des vocaux de Russell
Allen, jugés trop sombres. Ceux-là seront donc ravis d’apprendre que la
formation de Michael Romeo revient ici avec un album un peu plus
néo-classique où les mélodies reprennent plus de place, comme sur
« Nevermore », « Without You » ou
« Legend ».
Heureusement, l’album étant basé sur L’Enfer de Dante, un des trois
chapitres de la Divine Comédie, les émotions par lesquelles passe le
héros pour délivrer sa belle Orphée sont variées, et il en va de même
pour la musique. En gros, quand ça doit speeder dur et être agressif, le
groupe passe la vitesse supérieure, comme sur « Underworld »,
« Run With The Devil » ou « Kiss Of Fire », où on
peut même entendre des blasts (preuve s’il en est que Jason Rullo a
retrouvé tous ses moyens), mais quand l’histoire nécessite que les
ambiances soient plus posées, les Américains ralentissent divinement la
cadence, comme sur « Charon » ou « Swan Song ».
L’avenir dira si ce neuvième album passera au panthéon des disques
préférés des fans, nous en tout cas, on applaudit chaleureusement une
fois de plus !
Will Hien |