Huitième album pour les Français de Lonewolf et inutile de dire que l’on sait parfaitement où on met les pieds. Les fans de « true metal » vont ici s’en donner à nouveau à cœur joie tandis que ceux qui ne supportent pas les refrains pompeux à la Hammerfall, éructés par le viril Jens Börner, passeront forcément leur chemin.

Le guitariste Alex Hilbert a quitté les rangs du groupe peu après l’enregistrement, mais ça ne change pas grand-chose : les riffs sont toujours aussi incisifs, les solos bien placés, les mélodies bien présentes un peu partout, le tout sur fond de heavy-speed enlevé.
Lonewolf démontre une nouvelle fois qu’il est le groupe français le plus «teuton » dans l’âme, où chaque refrain est voué à devenir un hymne guerrier, épique et entêtant, pouvant être repris en chœur en live par les fans. Alors, pour certains, c’est ce qui fait la force du groupe, pour d’autres, ce sera l’overdose…

Will Hien