Chroniquer un album de Skálmöld peut devenir un casse-tête si on tient
absolument à se référer au terme « viking metal », car ce groupe est
bien plus varié qu’il n’y paraît.
Entre les parties et solos typiquement heavy-metal (« Helheimur »), les
touches black metal (« Asgardur »), les parties mélancoliques («
Niflheimur », « Alfheimur »), les lignes épiques folk bien enlevées (le
déjà culte « Nidavellir », un hit live en puissance) et les chœurs à la
Moonsorrow (« Muspell », « Midgardur »), Skálmöld propose neuf nouvelles
berceuses qui raviront autant les elfes qui parcourent les festivals
folk pagan que les simples amateurs de bonne musique heavy (« Utgardur
»).
Certes, le chant islandais viril paraîtra toujours aussi bizarre au
novice mais c’est bien aussi ça qui fait l’identité du groupe. Doté
d’une production plus ouverte que son prédécesseur, nul doute que ce
Vögguvísur Yggdrasils va se vendre par palettes entières…
Will Hien
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