Il aura fallu quelque peu patienter pour enfin profiter d'un nouvel
album d'Impureza, mais l'attente en valait vraiment la peine ! On ne va
pas tourner autour du chorizo très longtemps, on ne peut qu'être
impressionné par le travail fourni par le groupe.
Quand on sait que tout ce qui est sur ce disque a été réellement joué en
studio, que ce soit bien sûr les parties flamenco tour à tour
introductives ou inclues dans les titres, les parties de batterie et de
basse fretless assez hallucinantes de virtuosité et de précision, ou
encore le violon ou les castagnettes (oui, oui, tendez bien l'oreille),
on ne peut qu'être admiratif ! A l'instar de Nile dont on acceptera ici
la filiation, les gars ont réussi à créer un "truc" bien à eux et n'ont
heureusement pas oublié de laisser respirer leurs compositions par
quelques passages lents ou mélodiques bienvenus.
Certes, le son aurait pu être un peu plus clair mais Impureza vient en
un album d'enterrer toute concurrence en matière de brutal death en
France. Félicitations, messieurs !
Will Hien |