PRIMAL FEAR
C’est juste après son passage à Paris au côté de Chidren of Bodom que nous avons rencontré le charismatique chanteur de Primal Fear, un peu déçu peut-être du meilleur accueil que le public parisien a reservé à Children.
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Entretien
avec Ralf Scheepers - par Geoffrey
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Où sont passés tes cheveux ? (rires) En ce moment, ils sont à différents endroits de ma cuisine... Non, mais j’en avais marre d’être comme ça depuis dix ans, il fallait changer quelque chose, et mes cheveux y sont passés. Comment se passe la tournée ? Vraiment bien. Nous tournons depuis maintenant trois semaines, et on a une putain de bonne réaction du public. Ce n’aurait pas pu être mieux ! Tu es d’accord si je dis que Nuclear Fire, le nouvel album, est le plus heavy ? Oui, je pense que c’est notre meilleur (rires)... Vous avez travaillé dans ce sens ? Quand nous avons terminé la tournée Jaws of Death il y a deux ans, nous avons directement attaqué l’écriture du nouvel album. Nous avons retranscrit l’énergie que nous avons sur scène, parce qu’après une tournée, c’est toujours ce qui se passe, on est encore dans cet état d’esprit. Une chanson comme Angel in Black résume parfaitement une vie heavy metal. De quoi parlent les nouveaux morceaux ? C’est un peu différent d’avant. Tout le monde s’est impliqué dans l’écriture, il y a beaucoup d’émotion, mais aussi des thèmes empruntés à la science fiction, comme Eye of an Eagle. C’est un mélange. Beaucoup de très bons groupes de heavy viennent d’Allemagne, comment expliques-tu cela ? Il y a 20 ans, beaucoup de jeunes chez nous ont été influencés par la New Wave of British Heavy Metal, comme Saxon, Iron Maiden et Judas Priest. Bien sûr, l’Allemagne a un passé musical important, avec le classique et le symphonique. Ils s’inspirent de tout ça. Que penses-tu de ce revival heavy, ne penses-tu pas que cela fait beaucoup ? Si le groupe est bon, bien sûr qu’il mérite le succès, mais ce n’est pas à cause des groupes, c’est à cause des labels qui inondent le marché. C’est difficile pour les fans de choisir, mais au final, ils choisissent la qualité. Pour l’instant, cela va encore, mais il ne faudrait pas que cela continue. |