Comment se passe la tournée jusqu'à présent ? C'est vraiment incroyable pour nous, car nous visitons beaucoup de pays dans lesquels nous n'étions jamais allés auparavant, comme la Scandinavie, l'Italie, le Portugal. La France est vraiment spéciale pour nous, nous sommes très attachés à ce pays. C'est ici que Freedom Call a donné son premier concert en dehors de l'Allemagne, en 1999. C'est un peu la deuxième maison de Freedom Call, les fans sont si gentils et le public réagit si bien...

Comment décrirais-tu ta musique, qui a peut-être une tonalité plus joyeuse que les thèmes du heavy metal habituels ? Freedom Call fait passer un message d'optimisme, de positivisme, de joie de vivre, à travers le heavy. Quand un fan vient à nos concerts, il a assez de problèmes dans sa vie, dans son boulot, des problèmes d'argent. Quand on arrive sur scène, on essaye de faire passer un message positif pour lui faire oublier tous ses problèmes. Pour moi, cela ne sert à rien de faire de la musique pour rendre les gens dépressifs, les groupes sont là pour les rendre heureux. Quand on arrive sur scène, on arbore un large sourire, en disant "Allez, amusons-nous !".

Comment s'est passée l'écriture ? Nous avions déjà quelques morceaux avant la tournée avec Saxon. Dan (Zimmerman) a eu les premières idées, et comme j'ai un studio chez moi, j'ai un peu travaillé les parties de guitares et de chants. Ensuite, on se retrouve avec tout le groupe et trouvons les bons arrangements. L'enregistrement à proprement parlé a été un peu long, car nous sommes restés près de 7 mois en studio. Cela m'a permis d'apprendre aussi beaucoup sur la façon de réaliser un album. Avec cet album, nous avons trouvé la bonne direction pour nous, exactement la musique que nous voulions faire. Après cette tournée, nous retournons d'ailleurs immédiatement en studio.