GHOLES

 

Groupe de death non conventionnel, Gholes a la particularité d’avoir en son sein une chanteuse éructant sur des morceaux tout en nuances.

 

Entretien avec Fred - Par Geoffrey
 
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Peux-tu présenter le groupe aux lecteurs ? Nous sommes Gholes, on est six musiciens, pour résumer, on fait du death mélodique, on est assez heavy aussi. En 1995, on a sorti 2 démos, enfin une démo et demi on va dire (rires). Et là notre premier album, Fleur de Souffre.

Quelles sont vos influences ? Elles se situent essentiellement dans le métal, avec Opeth, Death, Dark Tranquillity, les premiers albums... A côté de ça on s’inspire aussi de musiques de films, histoire de varier, de donner des ambiances différentes.

Une question que l’on doit te poser à chaque fois, le chant... C’est clair que celle-là je l’entends à chaque fois (rires).

Tu peux en parler, c’est assez surprenant... La voix en elle-même, non, car elle ressemble à pas mal de voix death, mais effectivement c’est une fille qui la chante. Il ne faut pas écouter différemment parce que c’est une fille qui chante.

C’est venu tout de suite, cette idée que Charlotte chante ? Disons que lorsque nous avons formé le groupe, nous sommes partis comme ça.

C’est bien, ça fait une touche d’originalité... Que tout le monde ne décèle pas (rires).

La musique est assez sombre, est-ce que les textes suivent cet aspect ? En partie oui. Sombre dans le sens pas très optimiste, mais il y a quand même de l’humour noir. Avec un côté imaginatif, de rêve.

Qu'attendez-vous de ce premier album ? Se faire connaître, bien sûr, mais aussi faire partager notre musique et nos idées, faire des concerts...

Une tournée de prévue ? Malheureusement non...

Comment vois-tu la scène française actuelle ? Un progrès (rires). Il y a pas mal de groupes qui émergent, c’est bien. Maintenant, à l’étranger, je ne sais pas si ça se ressent.

Que penses-tu de l’attitude des média par rapport aux groupes français ? Les média suivent les groupes qui marchent. Il n’y aura jamais un petit groupe en couv’, parce qu’ils ont des impératifs. C’est sûr que les fanzines se bougent un peu plus, mais ils ont moins de choses à perdre.

Quels sont les projets du groupe ? La promo, avec des concerts, faire un autre album dans la foulée, même si la composition nous prend beaucoup de temps.