OPETH

 

Depuis que nous avons reçu cet album il y a déja près de trois mois, il hante les platines de la rédaction, et seul le Dimmu Borgir a pu nous en faire sortir, sans pour autant nous en séparer totalement. Peter, guitariste d’Opeth, était en promo à Paris pour parler de ce nouvel album, Balckwater Park.

 

Entretien avec Peter Landern - Par Geoffrey
 
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Quand on me demande de décrire la musique du groupe, il m’est difficile de répondre : géniale, bien sûr, athmosphérique, death, prog’... Je prends tout ce que tu viens de dire comme un compliment. Nous essayons de faire notre propre musique, même si nous sommes un groupe de death. Nous essayons à chaque album d’évoluer, de prendre de nouvelles directions. Nous sommes un peu un groupe d’extrême progressif death metal.

La première chose qui apparaît quand on écoute l’album est : Quel énorme travail ! Comment s’est passée l’écriture ? On a écrit la base des morceaux avant d’entrer en studio, et nous les avons retravaillés au moment de l’enregistrement. On a pu expérimenter de nouvelles choses, notamment au niveau de la voix. Pour Orchid, tout était prêt avant le studio, et nous avons enregistré en 12 jours. Là, c’était différent, et peut- être un peu plus excitant.

Tu parlais de la voix. N’est-ce pas difficile d’alterner voix death et voix claire? Mickeal n’a pas trop de problème à ce niveau-là, parce que lorsqu’il hurle, il ne crache pas toutes ses tripes ! Quand il hurle, c’est plus parlé que hurlé, si tu vois ce que je veux dire, avec des effets au niveau du micro. Il passe facilement d’une voix à l’autre.

Comment s’est passé l’enregistrement ? Cela a duré 2 mois, ce qui est un peu long, mais on n’enregistrait pas tous les jours. La différence, c’est qu’on a aussi changé de producteur, car nous voulions quelque chose de différent.

Quels sont les thèmes ? Ce n’est pas un concept album cette fois-ci. Mickael a écrit sur des choses plus personnelles. En général, nous parlons du côté obscur de la vie. Mickeal a laissé parlé le côté obscur de sa conscience, la haine, la mort...

Il y a plus de feeling au niveau des guitares que sur les albums précédents, avez-vous travaillé à ce niveau-là ? Oui, même si nous avions déjà essayé avec Still Life. Nous avons posé les parties de guitares en studio, au dernier moment, pour être le plus spontané possible. Steven, à la production, a été très important aussi, et a réussi à capter toutes ces émotions, en les retravaillant.

Les morceaux sont très longs. Est-ce le meilleur moyen pour vous d’exprimer ce que vous ressentez ? Le moyen le plus naturel en tout cas, mais nous ne le faisons pas exprès (rires) ! Depuis Orchid, nous écrivons de longs morceaux, car nous sommes influencés par la musique progressive des années 70 et cette façon d’alterner les ambiances.

Les deux derniers morceaux de l’album sont assez différents et surprenants... Le premier est une sorte d’intro. Quand au morceau Blackwater Park, c’est problablement le morceau le plus heavy que nous ayons jamais écrit.