DARKANE

 

Beaucoup plus violent que la plupart des groupes de death mélodique, Darkane se détache aussi par une approche plus prog’ et un chant clair plus agressif que ses compatriotes comme Soilwork. D’entrée, Peter s’inquiète si j’ai aimé ou pas l’album, et précise qu’il faut plusieurs écoutes avant d’entrer dans l’album.

 

Entretien avec Peter - par Geoffrey
 
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Que penses-tu de ce renouveau du death mélodique? C’est très bien. Les choses commencent vraiment à évoluer, avec tous ces groupes. J’aime surtout la face plus dure de ce mouvement, comme Darkane (rires), In Flames. Dans un autre registre, j’ai appris que Dimmu Borgir était 12ème dans les charts allemand...C’est un putain de bon disque ! C’est le meilleur truc que j’ai entendu depuis longtemps. Je ne suis pas un grand fan de Black metal, mais ils ont fait quelque chose de si différent. On est bien loin du black primitif de certains groupes. Tout cela est très bon pour la scène métal en général.

Tu répartis ton temps entre Darkane et Majestic, n’est-ce pas difficile ? Non. Quand Darkane est en studio, rien ne se passe avec Majestic, et quand Majestic est en tournée, je ne fais rien avec Darkane, et ainsi de suite. Je suis très chanceux. En Juillet, nous ferons quelque festivals avec Darkane, et une tournée en Octobre. Je ne vais enregistrer mes parties de batterie avec Majestic qu’en Août. Mais tout cela est bon pour moi. J’adore jouer dans chacun des deux groupes, même si Darkane est ma priorité. Dans Majestic, ils sont tous si gentils. Ce n’est pas mon style préféré, mais la façon dont Richard compose est incroyable. Cela posera peut- être des problèmes dans le futur... on verra !

L’intro et l’outro de l’album sont très symphoniques, alors que les autres morceaux ne le sont pas. Pourquoi ? Nous avons toujours voulu essayer de nouvelles choses. Ici, c’est un peu le calme avant la tempête. Nous avons condensé dans cet album agressivité et mélodie. On peut y entendre toutes nos influences, de Strapping Young Lad à Messhuggah.

De quel asile venez vous tous ? (rires). Il y a un très vieille asile non loin de chez nous. Nous y retournons tous les soirs (rires). Le problème avec la camisole, c’est que je n’arrive pas à jouer de la batterie.