La Suède s’impose une fois de plus comme la patrie du death metal mélodique avec ce nouvel album de Soilwork. Après Chainheart machine, le groupe a beaucoup tourné et composé avant de retourner en studio, comme le confie Peter, chanteur du groupe : “C’est vraiment amusant d’enregistrer. De plus, on se sent toujours à l’aise avec Frederick Nordstöm, qui nous a assuré une fois de plus une production énorme”. Sans être un concept album, les morceaux sont liés par un thème commun : “Nous parlons des différentes sortes de prédateurs, ce qui se passe dans leur esprit, qu’ils soient réels ou fictifs”. Ce nouvel album marque une évolution dans la manière d’aborder les morceaux, peut-être moins death, plus originale et plus directe : “Notre musique est athmosphérique, mélodique, mais très intense et agressive. Ce nouvel album est un peu plus heavy que les précédents”. Les morceaux en deviennent moins prévisibles, et le travail au niveau des mélodies est énorme. Soilwork revisite ici toutes ses racines et ses influences, comme At the Gates ou plus récemment In Flames. La différence frappante vient aussi de l’utilisation d’une voix claire, intervenant sur les refrains : “J’étais assez nerveux en entrant en studio, je ne savais pas comment les gens allaient réagir, mais le résultat est au dessus de mes espérances”. Au-dessus des nôtres aussi...