La
production était l'une des étapes obligées pour le
groupe pour atteindre un niveau supérieur ?
Nous avons fait ce qui nous paressait le mieux pour le groupe, sans vraiment
nous soucier de comment cela devait sonner. Il nous fallait un son plus
propre et plus puissant que pour Quintescence, Oystein, Asgeir et moi
même écoutons beaucoup de metal progressif. Nous voulions
faire une musique principalement plus technique, qui imposait un meilleur
son. Mais cela est venu tout seul en studio, comme le fait de vouloir
une musique plus vivante.
Le
travail de composition a du être fastidieux
C'est la première fois que je composais pour Borknagar, donc je
ne peux pas comparer, mais la méthode a était la même
qu'avant. Oystein compose la structure des morceaux, la travaille pendant
longtemps et nous les propose. On les travaille tous chez nous, séparément,
car les répétitions tous ensemble sont très difficiles
à planifier, habitant tous très loin des autres. Nous ne
répétons ensemble que quelques semaines avant le studio
très intensément.
Comparé
à tes anciens groupes, est-ce plus facile d'être dans Borknagar
?
Mes anciens groupes n'étaient pas vraiment les miens, je n'étais
que batteur de session. Avec Borknagar je fais vraiment ce que je veux.
Les
éléments du folklore nordiste présents sur tous vos
anciens albums ont disparu au profit d'éléments de musique
classique. C'était un choix ?
Ce n'était pas un choix conscient de la part de tous les membres
du groupe. Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas tout
à fait d'accord. L'élément principal de notre musique
est son côté progressif, comme celui des années 70.
c'est un élément qui était la depuis longtemps dans
le groupe, mais sous jacent. C'est la réunion de la nouvelle formation
qui a mis à jour cette nouvelle facette.
Ca
a été dur de mixer voix claire et voix black ?
Non, Vintersorg a du mettre 3 jours pour les enregistrer (rire). Il a
l'expérience du studio, il l'avait fait vraiment. Il a juste adapté
sa méthode. Un jour pour les voix clair, l'autre pour les parties
plus gutturales. Ce n'était pas un problème pour lui, je
trouve que c'est un vocaliste incroyable.
Comme
tu l'as dit, il y a de nouveaux éléments et de nouveaux
instruments. C'est un besoin dans le groupe de ne pas stagner, d'aller
toujours de l'avant ?
Je ne sais
pas si c'est quelque chose que nous nous imposons de faire. Mais nous
aimons les nouvelles expériences. Si ça sonne bien, pourquoi
pas (rire) !
Quand
verrons nous Borknagar en France ?
Dans peu de temps, en janvier, avec deux shows en France, mais rien n'est
définitif.
Nous
y serons
(rire) Moi aussi (rire)
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