BORKNAGAR

 

Borknagar fait partie de ces groupes, qui, sans s'attiré les grâces de la presse, développe, petit à petit une base solide aidé par un black metal barré de qualité. Le nouvel album emmène cette fois ci le groupe dans un univers plus progressif. Tyr (Satyricon, Emperor), fraîchement arrivé dans le groupe, nous parle de son nouveau bébé.

 

Entretien avec Tyr (basse) - par Geoffrey
 
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Que s'est il exactement passé dans le groupe après Quintescence l'an dernier ?
Deux membres sont partis du groupe. Vortex, qui faisait la basse et le chant a rejoint Dimmu Borgir et Vintersorg et moi même l'avons remplacé. Et nous avons donc composé ce nouvel album… Nous en sommes très fier, spécialement au niveau de la production, qui est meilleure, beaucoup plus propre. Nous avons pu expérimenté de nouveaux instruments, comme un piano à queue ou un orgue hammond.

 

La production était l'une des étapes obligées pour le groupe pour atteindre un niveau supérieur ?
Nous avons fait ce qui nous paressait le mieux pour le groupe, sans vraiment nous soucier de comment cela devait sonner. Il nous fallait un son plus propre et plus puissant que pour Quintescence, Oystein, Asgeir et moi même écoutons beaucoup de metal progressif. Nous voulions faire une musique principalement plus technique, qui imposait un meilleur son. Mais cela est venu tout seul en studio, comme le fait de vouloir une musique plus vivante.

Le travail de composition a du être fastidieux…
C'est la première fois que je composais pour Borknagar, donc je ne peux pas comparer, mais la méthode a était la même qu'avant. Oystein compose la structure des morceaux, la travaille pendant longtemps et nous les propose. On les travaille tous chez nous, séparément, car les répétitions tous ensemble sont très difficiles à planifier, habitant tous très loin des autres. Nous ne répétons ensemble que quelques semaines avant le studio très intensément.

Comparé à tes anciens groupes, est-ce plus facile d'être dans Borknagar ?
Mes anciens groupes n'étaient pas vraiment les miens, je n'étais que batteur de session. Avec Borknagar je fais vraiment ce que je veux.

Les éléments du folklore nordiste présents sur tous vos anciens albums ont disparu au profit d'éléments de musique classique. C'était un choix ?
Ce n'était pas un choix conscient de la part de tous les membres du groupe. Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas tout à fait d'accord. L'élément principal de notre musique est son côté progressif, comme celui des années 70. c'est un élément qui était la depuis longtemps dans le groupe, mais sous jacent. C'est la réunion de la nouvelle formation qui a mis à jour cette nouvelle facette.

Ca a été dur de mixer voix claire et voix black ?
Non, Vintersorg a du mettre 3 jours pour les enregistrer (rire). Il a l'expérience du studio, il l'avait fait vraiment. Il a juste adapté sa méthode. Un jour pour les voix clair, l'autre pour les parties plus gutturales. Ce n'était pas un problème pour lui, je trouve que c'est un vocaliste incroyable.

Comme tu l'as dit, il y a de nouveaux éléments et de nouveaux instruments. C'est un besoin dans le groupe de ne pas stagner, d'aller toujours de l'avant ?
Je ne sais pas si c'est quelque chose que nous nous imposons de faire. Mais nous aimons les nouvelles expériences. Si ça sonne bien, pourquoi pas (rire) !

Quand verrons nous Borknagar en France ?
Dans peu de temps, en janvier, avec deux shows en France, mais rien n'est définitif.

Nous y serons…
(rire) Moi aussi (rire)…