KREATOR

 

Kreator est revenu à ses premiers amours, du trash péchu et sans concession. L'occasion était trop belle de s'entretenir avec Mille, un peu fatigué et peu loquace en ce début de soirée, mais toujours aussi pro.

 

Entretien avec Mille - par Geoffrey
 
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Comment ce sont passés les festivals cet été ? Très bien, on a pu testé les nouveaux morceaux live, le public a très bien réagit.

Un nouveau membre vous a rejoint pour Violent revolution, peux tu le présenter ? Tommy est finlandais, très talentueux, débordant d'énergie et humainement incroyable.

L'album sonne comme un retour aux sources. Etiez-vous allé trop loin avec Endorama ? Humm… pas vraiment trop loin. C'était juste pour nous le bon moment pour faire quelque chose de différent. Quelle pouvait être l'étape suivante pour nous dans une approche mélodique ? Des morceaux plus lent contre balancé par la puissance et l'agressivité que nous déployons avant. Endorama était un disque plus " subliminal ", très intense, très heavy, mais pas dans le sens employé pour le metal actuel. C'était donc le bon moment.

Et après le best of, n'étais tu pas plutôt nostalgique ? Peut-être (rire) ! Non, mais si tu écoutes le nouvel album, c'est sûrement l'un des plus brutal album de Kreator, avec notre marque de fabrique, mais beaucoup plus moderne.

Certains titres sonnent comme une revanche (Reckoncoring the throne, Second awakening), c'était voulu ? Peut être, mais quand j'écris les paroles, je laisse toujours la place à l'interprétation,

L'enregistrement a été assez périlleux… Nous avons passé 7 semaines en Angleterre, il pleuvait tout le temps, le ciel était toujours gris… mais c'était cool (rire).

Parle nous de tes textes… Il y a 4 catégories. La dépression, la réalisation de tes frustrations, la mort et enfin le recommencement de quelque chose. Nous voulons aussi créer un lien entre la religion, la culture et la technologie moderne.