SILENT FORCE
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Entretien
avec Alex Beyrodt - par Geoffrey
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Tu n'as pas chômé depuis la dernière fois que nous nous sommes entretenus… Mon dieu non… Nous avons tourné avec Statovarius, nous avons joué à Pittsburg, au Festival N.T.S à paris, au Wacken et on a fait une tournée acoustique au Japon. Nous avons composé et beaucoup travaillé. Sur le cd, il y aura une plage vidéo où les gens pourront voir tout ce que nous avons fait depuis un an et demi. Epire of Future ressemblait à du Queensrÿche survitaminé, alors que celui- ci est plus roots, plus proche de Judas Priest. C'etait voulu ? Je serais un menteur si je disais le contraire…Etre comparé à Judas Priest est un compliment, parce que ce groupe est le dieu du metal et être comparé à eux… whoua, merci beaucoup. Deux morceaux, en fait ressemble à Judas Priest… Bon, allez, trois morceaux (rires). Nous avons fait ça parce que dans le groupe nous avons quelqu'un qui a failli chanter dans Judas, donc je lui ai dit : D.C, pourquoi ne pas chanter comme un dieu du metal ? (rires) Et je pense qu'il le fait très bien. |
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Avec ces influences, comment definis-tu Silent Force ? C'est toujours dur de décrire sa musique…Je ne sais pas. Pour moi, c'est du european new classical heavy metal (rires)!Je pense, que c'est une bonne définition (rires). Que signifie le titre de l'album ? Le mot infatuator n'existe pas. C'est une création de D.C. Il vient du verbe to infatuate, qui signifie que si tu es un artiste, un politicien, tu touches le cœur de quelqu'un et que tu le fais si bien que tu le touches profondément. Le mot à un son phonétique incroyable. L'écriture a était cette fois-ci plus collective… Tout à fait. Pour le morceau Hear me Calling, nous l'avons composé en 5 minutes. J'ai commencé en studio à jouer l'intro à la guitare, et les autres ont suivi. A la fin, on s'est regardés et on s'ait dit. Mais putain c'était quoi ça ? Que se passe-t-il ? J'ai été très touché de voir le potentiel du groupe, de voir l'alchimie qui s'en dégage. Et alors nous avons continué sur ce même schéma. Peux-tu parler des textes ? D.C est responsable de toutes les paroles… Responsable ? (rires) Oui, responsable (rires)… En tant qu'anglais de naissance, c'était logique qu'il le fasse. Il se confie et aborde des sujets très personnels, , comme Hear Me Calling, où il parle de la mort de son frère dans un accident de voiture, il y a un an. C'est très dur pour lui, son frêre lui manque. Il a choisi ce morceau déjà unique avec ce qui s'était passé en studio pour lui donné un sens encore plus fort. Il y a aussi une trilogie sur l'empire romain. Comment s'est passé le travail avec Victor (Rage) ? Habituellement, D.C aime travailler avec Dennis Ward, mais il était occupé avec le nouveau Angra. J'ai eu l'idée d'appelé un de mes meilleurs amis, Victor. On lui a dit : on a un metal god au chant et des morceaux rapides, peut être serait-ce une bonne idée de bosser ensemble. Ils sont devenus amis, et ont bossé ensemble. Bien sûr, j'étais dans le studio avec eux, mais je me cachais (rires), pour que D.C ne me vois pas. Après je disais à Victor : dis lui d'essayer ça, et ça (rires). C'était marrant. A la fin D.C m'a dit : " Arrête de te cacher derrière le mur, je sais que tu es là "(rires). |