PAIN OF SALVATION

 

 

Entretien avec Daniel - par Geoffrey
 
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Comment s'est passée la convention Dream Theater quand vous avez joué avec Mike Portnoy ?
Ce fut une soirée très spéciale. Nous avons eu beaucoup de problèmes techniques (NDLR : problèmes de son, pétage de cordes, etc…) Tout était mal parti, mais lorsque nous avons vu la réaction du public nous sommes passés au travers et on a continué. Nous avons vraiment été en osmose avec le public ce soir-là.

Vous êtes de plus en plus populaire en France, est-ce que tu le ressens ?
Oui, ça c'est vraiment développé très vite. C'est marrant parce qu'on nous a toujours dit que la France était un territoire difficile à conquérir. Mais maintenant, je sais que la France nous soutient autant que la Hollande.

 

Parlons du nouvel album, comment s'est passée l'écriture ?
Très rapide. Nous étions sensés l'enregistrer l'été prochain voir même à l'automne prochain mais comme nous allons faire la tournée de Dream Theater en février prochain, il nous fallait de nouvelles compositions. Nous avons donc dû se focaliser sur l'enregistrement. Mais ce n'est pas une mauvaise chose en fait, car d'habitude on a toujours tendance à attendre que le nouvel album arrive et je trouve ça bien d'avoir un peu de stress, avoir une date butoir en tête. Ca n'en a été que profitable pour nous. Nous n'avons passé que 7 semaines en studio.

De quoi parlent les morceaux ?
C'est un concept très personnel. C'est à propos d'une crise que j'ai traversé cet été, un moment où j'ai du me changer les idées. Mais on trouve aussi les thèmes propres à POS comme " Deconstruction Mental " sur la quête pour se trouver soi-même, la définition de la liberté ou celle que l'on veut se donner.

Avec ce nouvel album, qui marque une nouvelle progression pour le groupe, te sens-tu encore comme un groupe de metal progressif ou avez-vous atteint un autre niveau ?
Je ne sais pas si je nous ai déjà considérés comme un groupe de metal progressif. Nous sommes un groupe de metal prog car nous sommes progressifs au sens strict du terme en essayant d'aller toujours plus loin et de trouver de nouvelles formes d'expressions dans la musique. Je pense que nous allons plus loin que ce style avec un éventail plus large de styles et de directions musicales. Peut-être sommes-nous la nouvelle voix du metal prog (rires) !!!! Je ne sais pas en fait.

Avec toutes ces influences, quand tu es chez toi, qu'est-ce que t'écoutes ?
C'est vaste d'Allan Parson Project au Beatles en passant par les Red Hot Chili Peppers et Mister Bungle. Le dernier album dans lequel je suis vrailment entré est le dernier Limp Bizkit, ce qui n'est pas très populaire pour un groupe de metal prog (rires). J'aime le fait que ce soit un nouveau groupe très commercial avec autant d'influences.

Aimeriez-vous devenir un groupe commercial?
Ca dépend de ce que tu entends par commercial (rires).

Comme Limp Bizkit ?
(rires) Si ça signifie avoir beaucoup d'argent pour faire des videos et avoir beaucoup de fans, ça ne me pose pas de problème. Mais je ne veux pas être commercial dans le sens avoir des gens qui me dise ce que je dois faire dans ma musique.