Freak Kitchen

Move est un album différent de ses prédécesseurs, plus direct, encore plus mélodique et plus métal. C’est aussi l’album de présentation du nouveau line-up.

 

Entretien avec Matthias - par Geoffrey
 
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Comment c’est passé la dernière tournée française ?
C’était excellent, même si j’ai rencontré un type étrange au festival de Raisme (NDLR : Mattias fait référence à notre entrevue là-bas). (Rires). C’était une très très bonne expérience, car nous ne savions pas à quoi nous attendre, nous ne savions pas combien de personnes viendraient nous voir, combien nous connaissaient. C’était toujours un peu le même schéma, ils restaient septiques pendant les trois premiers morceaux, en se demandant : « mais qui sont ces gars, c’est leur boulot de se marrer sur scène ? » Et puis nous faisions notre show et tout le monde semblait ravi à la fin. Nous revenons d’ailleurs en février/mars prochain.

Move marque l’arrivée de deux nouveaux membres. Comment se sont passés l’écriture et l’enregistrement ?
C’est l’album le plus facile que nous ayons eu à faire. La batterie a était enregistrée en deux jours et demi, les guitares et la basse rapidement aussi. Tout a était pour le mieux, nous avions notre temps mais les choses se sont goupillées plus rapidement que prévu et j’aime le résultat, la façon dont sonne l’album.

Etais tu un peu anxieux avant le studio, de voir comment les autres allaient se comporter ?
Pas vraiment. Ils ont tous les deux de très fortes personnalités, j’avais juste besoin de les laisser s’exprimer au mieux. Nous avions beaucoup tourné ensemble auparavant, donc je les connaissais bien. Le plus important c’est qu’ils sont les même sur scène qu’en studio ? Combien de fois tu as pu acheter un disque après avoir vu un groupe et te dire que, comparativement, l’attitude, les vibrations, l’énergie étaient différentes. En plus ils aiment jouer ensemble. Je les ai eu au téléphone tout à l’heure et ils étaient encore en train de jammer à deux…

Musicalement aussi le changement se fait ressentir…
Oui, les morceaux sont beaucoup plus énergiques. Nous avons adopté une tournure plus rock des années 70, avec un son du 21ième siècle. On voulait quelque chose d’organique, ou tous les instruments sont en osmose.

Une nouvelle fois, les thèmes abordés sont très variés…
On parle de tout (rire). Je pense que quand tu as l’opportunité de dire quelque chose, il faut le partager avec les gens. J’aime disséquer l’esprit humain, montrer ses bons et ses mauvais côtés. Mais ça ne veut pas dire que je suis meilleur que les autres…

Tu penses aux fans quand tu composes ?
Pas consciemment. Ce serait stupide d’avoir une sorte de compétition, du genre « ça aurait était mieux de combiner ça et ça ». Nous perdrions notre intégrité. Nous composons ce que nous aimons, sans se demander si les gens vont aimer.

Mais es tu anxieux de la réaction des fans ?
Non (rires). Nous avons donné le meilleur de nous même. Bien sur, j’aimerais que les gens apprécient cet album. Jusque là les réactions sont bonnes !

Qu’en est-il de ton deuxième album solo ?
Il sera prêt à la fin de l’année prochaine, avec un DVD inclus. Quand je ne suis pas avec Freak, je compose en solo. Mais Comme Freak me prend beaucoup de temps…

Comment se sont passées tes participations sur les albums de Ron Thal et dernièrement Soilwork ?
En fait, je fais un solo sur tous les albums de Soilwork. Pour Ron, je l’apprécie depuis longtemps, et quand il m’a demandé de jouer avec lui dans un morceau instrumental, j’ai tout de suite accepté. Pour Soilwork, c’est le seul groupe que j’apprécie dans ce style, ils sont très bons.