Pour tous ceux qui ne connaissent pas encore Dungortheb, sautez sur Intended To…, l’un des joyaux du death technique mélodique français ! Et si vous voulez plus de détails sur ce groupe aussi sympathique musicalement que relationnellement, prenez place…
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Entretien
avec Jean-Marc - par Fab'
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Peux
tu présenter le groupe, son histoire ?
Jean-Marc : Salut, Dungortheb est une formation qui existe depuis 1996 et
qui à subi énormément de changement de line-up. De la
formation d'origine il n'y a guère plus qu'Hervé ! Sinon nous
sommes tous des rapportés en quelques sortes. Je suis arrivé
en 98 et depuis cette période on a accumulé les retards suite
aux mêmes et éternels problèmes le line up. Mais bon,
l'album sort quand même avec un an de retard certes mais il est sorti
enfin !!
Le
nom Dungortheb a t-il une signification, comment se prononce t-il ?
Le nom Dungortheb ce prononce comme il s'écrit et il est tiré
du Silmarillon de Tolkien, c'est la vallée de la terrible mort dans
la terre du milieu.
Quels
ont été les anciens travaux du groupe et leurs aboutissements
?
Depuis que je joue avec Hervé on a toujours travaillé dans ce
sens, aboutir à un premier album qui nous permettra d'enchaîner
sur un suivant. On ne peut pas réellement parler d'anciens travaux.
Parlons
de ce nouvel album, Intended to... what ?
Justement le but c'est de laisser le choix à chaque personne, à
chaque auditeur de choisir, de réfléchir... La réponse,
enfin notre point de vue à nous sera peut être précisé
dans le prochain album. Qui sait ! La lecture de nos textes pourrait vous
donner une idée.
Cet
album est plutôt technique mais très mélodique, qu'est
ce qui vous attire dans la musique complexe ?
C'est le style que nous préconisons et tout cela se fait le plus naturellement
qui soit. C'est notre élément et si on avait voulu être
à la mode on se serait noyés dans la masse des groupes brutal
death déjà existants et si ressemblants les uns les autres !
On prend un malin plaisir à travailler nos morceaux, le moindre enchaînement
afin de faire ressortir des émotions, de captiver les auditeurs. Une
chose est sûr, on est pas les rois de la productivité, on prend
notre temps ! Et apparemment c'est plutôt positif comme ça.
Ne
sens tu pas un renouveau dans le death technique ?
Non peut être pas un renouveau mais une remise au goût du jour.
Je pense que ce style n'a jamais disparu mais qu'il a simplement manqué
de représentants ces dernières années.
Le
public de ce style n'est pourtant pas très important !
Je n'en suis pas si sur que toi ! Il y'a beaucoup plus de monde que l'on ne
le croit qui est attiré par le death technique. Il est évident
que d'un point de vue scénique cela change du Grind ou du brutal death
mais l'approche est différente et les ambiances aussi !
Quelles
sont les grandes influences du groupe ?
C'est clair que l'on a été plus influencé par des groupes
assez anciens comme Nocturnus, Pestilence, Death, Coroner ou encore Cynic.
Mais là je parle plus des influences d'Hervé et de moi même
qui avons principalement composé cet album. Sinon nous avons comme
beaucoup de monde des influences vastes et variées.
Dans
ma chronique je vous ai défini comme l'enfant de Death et Carcariass
élevé par du old-Loudblast, qu'en penses tu ?
Dans l'ensemble c'est assez juste hormis que nous ne voyons pas grande ressemblance
avec la musique de Carcariass que je respecte et que j'apprécie bien
entendu. Je te dis cela car ce n'est pas la première fois que l'on
me fait le rapprochement.
Qui
est ce Schabath qui a écrit certaines paroles ?
Ah ce Schabath ! C’est simplement David Schabath notre ancien chanteur
qui nous a lâché juste avant d'enregistrer ses parties chant
il y a un peu plus d'un an. Et nous n'avons pas changé tous les textes
par manque de temps.
Est
ce que les paroles parlent des clichés habituels au death ?
Cela dépend ce que tu appelles les clichés du death !? Nos textes
parlent plus du comportement de l'homme face à la réalité
de la vie, ses émotions, ses angoisses, ça façon d'agir
et de réfléchir chacun d'entre nous pourrait se retrouver à
un moment ou à un autre dans le contexte de l'un de nos textes.
Vous
avez fait appel à un nouveau bassiste, François, Grégory
ne se sentait pas d'attaque à assurer basse et chant ?
C'est simplement un choix tactique Greg assure à mort au chant et il
était chanteur avant. On a fait des essais sur 2 ou 3 concerts avec
François à la basse et Greg au chant et il s'est avéré
qu'on a bien pris notre pied donc on a décidé de continuer comme
ça ! Et ça roule très bien.
Tu
sembles être celui avec Hervé Joly, qui se sont le plus investis
dans cet album, qu'en est il ?
Oui c'est vrai, on a passé tellement de temps a bosser ensemble qu'on
se connaît parfaitement, on se complète. On ne change pas une
équipe qui gagne non ?!
Est
ce que le fait d'être signé sur ton label est une forme de contrôle
total sur Dungortheb ?
Oui et non , C'est vrai que là on sait ou on va ! J'aimerais bien que
les gens commencent un peu à faire la différence entre Perennial
Quest Records et Dungortheb. Il ne faut pas tout mélanger. Après
nous sommes 5 dans Dungortheb et nous sommes 5 à prendre les décisions
donc je n'ai pas décidé tout seul de signer Dungortheb sur Perennial
Quest. J'ai fait une proposition aux autres membres et ils ont été
d’accord. Ils connaissent ma façon de bosser puisque c’est
moi qui m'occupait déjà de la promo du groupe. Et je pense personne
d'autre que moi ne crois autant dans le potentiel de Dungortheb.
Ce que je voulais dire, c'est n'avez vous pas
préféré signer sur votre label de peur d'avoir des emmerdes
avec d'autres qui ne prendraient pas autant soin du groupe. Maze Of Torment,
par exemple, a attendu plus d'un an la sortie de son album (finalisé)
à cause d'un label peu soucieux du groupe...
Il est vrai que le fait d'avoir sorti l'album sur Perennial Quest Records
nous a permi d'éviter certains problèmes ou certaines mauvaises
surprises que l'on peut avoir en signant sur tel ou tel autre label. Cela
nous permet une certaine transparence et au moins on sait où on va
!
Ce
n'est pas trop dur de s'occuper d'un label et d'un groupe en même temps
?
Oh je ne te le fais pas dire ! Mon temps de travail sur instrument a été
sévèrement amputé ! Mais là maintenant que le
label est mieux lancé je commence a rattraper le retard.
Quel
est votre planning pour 2003 ?
Notre planning est simple, promouvoir notre album au maximum et essayer de
tourner le plus possible ! Ainsi que travailler sur nos nouvelles compos.
Un
dernier mot ?
J'espère que cette interview donnera envie à ceux qui ne nous
connaissent pas de découvrir notre musique et pourquoi pas de nous
croiser sur scène ! Et merci à toi pour cette interview.