Que représente Passenger pour toi, en dehors d’In Flames ?
Ce groupe existe dans le but de prendre du bon temps, être avec des amis. J’aime être avec eux. Je voulais être avec eux, faire quelque chose de différent d’In Flames. Après la tournée avec In Flames je voulais faire quelque chose, ne pas perdre mon temps. Tu sais on a enregistré l’album avant d’avoir un contrat, c’était vraiment pour le plaisir, de faire de la musique avec des amis.

Tu as quand même du temps pour toi seul ?
Oui bien sûr (rires). On verra plus tard comment on jonglera avec nos groupes respectifs, mais on y arrivera.

Etait-ce un challenge pour toi de faire cet album car la première fois que l’on écoute Passenger, on est surpris par ta façon de chanter ?
C’est le but (rires). Si je fais autre chose musicalement, je me dois de chanter différemment. Mais ce n’était pas vraiment un challenge. C’est venu avec l’évolution de la musique. Naturellement.

Peux-tu mieux t’exprimer dans tes paroles avec Passenger ? Arrives-tu à mieux faire ressortir tes sentiments ?
Ce n’est pas un meilleur moyen, mais un moyen différent. Passenger et In Flames n’exprime pas la même chose, donc je m’adapte. C’est juste plus direct, car In Flames s’exprime plus par le biais de métaphores.

Et de quoi parlent ces paroles ?
Des relations humaines, de la façon dont la vie et les relations évoluent et des sentiments qui y sont rattachés. Les paroles sont simples et les gens peuvent donc facilement s’y raccrocher.

Vous avez enregistré l’album aux studios Fredman ?
Oui tout à fait et au mien aussi. On a tout fait nous mêmes, donc ça a été très relax, une super ambiance. Fredrik a fait seulement le mix, c’était bien d’avoir quelqu’un de l’extérieur pour mieux appréhender la musique et voir ce qui était bien ou non.

Comment peux-tu décrire la musique de Passenger ?
Je n’aime pas décrire la musique ! (rires) Nous faisons de la musique, à vous de l’apprécier ou non. Je ne veux pas me limiter à un certain genre, Passenger est très ouvert. Il semble qu’aujourd’hui si on écoute un style de musique, il est impossible d’en écouter un autre. Je ne veux pas décrire pour éviter que certain aient peur du coup d’écouter l’album alors qu’ils seraient très susceptible d’aimer.

Est- ce pour toi seulement un side project ? Où allez-vous tourner ?
Non pas du tout… Nous ferons d’autres albums et des tournées. On tournera après cet été.

Peux tu nous dire quelques mots du nouveau EP Trigger d’In Flames ?
On devait juste faire une vidéo pour Trigger et la sortir avec le morceau, mais on s’est dit qu’il valait mieux faire quelque chose de plus copieux pour les fans. Il y a en plus une chanson et une reprise. De plus la vidéo est la meilleure que l’on ait faîte. Un beau cadeau pour les fans d’In Flames.

As-tu peur que les gens comparent In Flames et Passenger et ne comprennent pas ce dernier ?
Il est évident que les gens feront une comparaison mais je n’en ai pas peur. Les gens ouvert d’esprit apprécieront et le comprendront. Et c’est à ces gens là que je veux plaire. Je ne peux faire tout le temps la même chose, aujourd’hui je peux m’éclater dans deux supers groupes. Passenger est une super aventure, autant humainement que musicalement.

Dans le future, imagines-tu aller plus loin et pourquoi pas faire quelque chose de complètement pop ?
Ah, je ne sais vraiment pas. Je n’ai pas de plan à long terme, je fais la musique qui me plait et si un jour les gens la qualifie de pop… On verra.

Comme tu l’as dit, cet album a été enregistré dans ton propre studio, aimerais-tu un jour devenir producteur ?
J’ai produit certain truc récemment comme le nouveau Dimension Zero. Cela me plait, quand j’aurais du temps ça me plairait bien de renouveler l’expérience. Produire est quelque chose qui me sciait.

Qu’attends-tu de Passenger ?
On verra. J’espère que les gens le comprendront et qu’il les touchera. On a pris du bon temps avec cet album, j’espère qu’il en sera de même avec les auditeurs. On verra ce que nous réserve le future.

Si par hasard, Passenger deviens plus gros qu’In Flames, feras-tu un choix entre les deux ?
Je choisirais si je le dois, mais ça n’arrivera pas, enfin peut-être, la vie est faîte de choix, on verra.