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  OVER KILL fait partie des vieux de la vieille concernant le thrash old school made in New York ! En effet, apparu en 1985, le groupe fête donc son vingtième anniversaire, avec un quatorzième album à la clef, nommé ironiquement ReliXIV (lire « Relics XIV »). Mais pour des reliques, les membres du groupe se portent plutôt bien, et c’est un Bobby -Blitz- Ellsworth remonté à bloc, éminemment sympathique et drôle, qui m’a passé un petit coup de fil pour vous expliquer qu’en fin de compte, il va falloir compter encore sur le groupe un bon bout de temps ! Et franchement, à l’écoute de ce nouvel album, on ne peut qu’être d’accord avec lui…

Entretien téléphonique avec Bobby « Blitz » Ellsworth par Will Of Death
 
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J’aimerais te demander, avant de commencer, comment tu te sens aujourd’hui. J’ai entendu dire que tu avais eu un cancer au niveau des voies respiratoires il y a quelques temps. Tu es définitivement peinard avec cette merde maintenant ?
Bobby « Blitz » Ellsworth (chant) : j’ai eu une tumeur bénigne qui a commencé à l’intérieur de mon visage, puis à travers mes sinus pour finir par toucher mon nez. Mais ouais, je vais très bien. Je ne me rappelle plus qui je suis, ça m’arrive d’embrasser ce que j’ai dans le froc, mais sinon ça va ! (éclat de rire tonitruant ! Mort de rire... et moi avec !) On ne pouvait pas espérer mieux (rires) ! Ca va faire 6 ans maintenant, je me suis bien soigné, donc après le cap fatidique des 5 ans, normalement, je suis sorti d’affaire.

OVERKILL a subi beaucoup de changements de line up durant sa carrière. Comment l’expliques-tu ?
C’est la vie et les gens ont pris leurs décisions. Ce n’est pas moi qui les ai forcés à partir. Certains ont créé des familles, de belles familles, certains se sont mariés, d’autres ont été dégoûtés du business. Ils n’avaient plus rien à faire avec moi. La seule personne qui a eu à quitter le groupe fut Bobby Gustaffson. Les gens doivent prendre leurs propres décisions et se sentir à l’aise par rapport à ça. Il n’y a pas de règles dans OVERKILL, excepté que quand tu es ici, tu dois te donner à 100 %.

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Je suis désolé de te poser cette question, mais vous êtes ici depuis 20 ans, et votre groupe est toujours considéré comme étant dans l’antichambre de la « 1ère division » du Metal. Comment l’expliques-tu ?
Tout dépend ce qu’on entend par succès. Si le succès se mesure en dollars et en cents ou en euros et en cents d’euros, probablement, tu as raison. Mais mon putain de succès est de pouvoir faire exactement ce que je veux. Le manque de succès peut devenir l’ennemi de ta carrière ; ce que je veux dire, c’est que nous ne suivons pas de règles. Effectivement, des groupes comme Slayer ou Metallica, apparus en même temps que nous ont plus de popularité que nous, et ne suivent pas de règles non plus. Alors si le succès se mesure en terme de fric, il ne faut plus que j’aille à ma banque (rires), comme c’est le cas pour de nombreux groupes. Je n’ai pas l’impression que nous ayons pris de mauvaises décisions à un moment de notre carrière, toutes celles que nous avons prises ont été prises librement par nous, pour nous. C’est le plus important. Voilà notre succès, le reste, on s’en branle !

Penses-tu que la musique d’OVERKILL continue d’évoluer ? Quelles sont les évolutions entre Killbox 13 et RelicsXIV ?
Franchement, oui, elle évolue. Si tu suis le groupe de près depuis longtemps, tu t’en rends compte. Maintenant, si tu écoutes OVERKILL depuis peu et de temps en temps, tu dois t’attendre à vouloir la même chose et à écouter la même chose. Nous qui sommes dans le groupe, on voit ces évolutions. En 20 ans, nous avons beaucoup plus apporté de groove, de changements de tempo dans nos chansons, une approche différente de la guitare. Je crois que la différence entre Killbox 13 et RelicsXIV, c’est que nous avons inclus dans le nouvel album tous les éléments qui ont fait la renommée de ce groupe. Il est la rencontre de deux mondes : le côté progressif du groupe et son côté agressif. Il montre d’où nous venons avec une grande force. Je pense que les titres 4 et 5 de l’album sont très représentatifs de cette évolution : il s’agit de « Bats In The Belfry » et de « Pounds Of Flesh ». Le côté progressif d’Overkill face au côté brutal. Et je pense que ça marche. Cet album montre tout ce dont nous sommes capables. Je pense que c’est un album unique.

Et es-tu conscient que vous êtes là depuis 20 ans maintenant, et quels sont tes meilleurs souvenirs avec le groupe, les échecs, les meilleures tournées, etc…
En fait, c’est un peu comme un album photo dans ma tête. Des informations, des images. Il y a tant de bons et de mauvais souvenirs ! Impossible d’en ressortir un en particulier. Mais probablement que la meilleure tournée que nous ayons faire est celle en 1988, avec MOTÖRHEAD et SLAYER. Jouer avec ces groupes fut une expérience unique. On a eu des super retours des fans... Quoique, difficile de dire fans, parce que tous les soirs, en regardant ces gars jouer, j’étais comme eux (rires) ! Ces mecs m’ont retourné ! Ce sont des putains de groupes et l’ambiance était extraordinaire ! Certains festivals m’ont bien plu aussi. Mais j’ai aussi envie de parler de nos concerts dans les clubs de New York, au milieu des années 90, quand le Metal était mort aux USA. Ce que je veux dire, c’est qu’en jouant dans ces endroits, nous avons contribué à maintenir vivant le Metal aux States. On s’est dit : on joue dans des petits endroits, mais on s’en branle ! On ne pouvait pas tourner plus, donc quand on jouait là, on a pris du bon temps !

Tiens, tu parlais de New York. Justement, comment était la scène en 1985, quand vous avez commencé ?
C’était très explosif ! Tout tournait autour de la musique agressive : thrash et hardcore. Nous nous entraidions, alors que n’étions pas similaires. Ca marchait très bien et ces musiques étaient à la mode. Nous voulions jouer avec les groupes hardcore et c’était réciproque. Les métalleux allaient aux concert de hardcore, comme les CRO-MAGS ou AGNOSTIC FRONT. Les fans de hardcore venaient à nos shows, à ceux de NUCLEAR ASSAULT aussi et d’ANTHARX. Donc, si tu reviens 20 ans en arrière à New York, tu te dis qu’il y avait là une des scènes les plus heavy de la planète.

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A cette époque, j’avais 14 ans et vous et ANTHRAX, auxquels je rajouterais les CRO-MAGS, vous étiez mes groupes préférés !
Je n’avais que 15 ans en 1985 ! C’est vrai (rires) !!!

Beaucoup de gens disent que Horrorscope a été votre meilleur album. Es-tu d’accord avec ça ?
Je ne pense pas que je puisse être nécessairement d’accord avec ça. Mais ce que je peux dire de cette période, c’est qu’elle a été la meilleure d’un point de vue musical pour le groupe. Il y a eu beaucoup de changements dans le groupe à cette époque, notamment l’arrivée de Bobby Gustafson et j’étais très inspiré moi-même quant à l’écriture de nouveau matériel. Je me rappelle de ce qu’a dit le label : qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse avec cet album (on était en pleine période grunge) ? On leur a répondu : comment pouvez-vous dire ça ? Vous avez ici le meilleur album qu’on ait jamais composé et vous ne savez pas quoi en faire ?! Vous avez ici une chande de faire passer le groupe à un autre niveau… Et ils continuaient à nous regarderavec leurs gros yeux, là… Alors, on leur a dit : fuck you (rires) ! Continuez à écouter votre musique de merde et enlevez-vous les doigts du cul ! C’est probablement ce qui nous a poussés à encore plus nous battre pour maintenir le gropupe vivant à cette époque et à aller jouer dans ces clubs de faible capacité. Donc, j’ai un feeling vraiment positif à propos de cet album.

Parlons maintenant du nouvel album, RelicsXIV. Peux-tu en premier nous expliquer le sens de ce titre, hormis le fait que ce soit évidemment votre 14ème album…
Je crois que le titre parle de lui-même. Je ne peux pas t’en dire beaucou plus (rires) ! Nous sommes devenus des reliques du Metal. Mais ce nombre 14 a une valeur : il montre que nous sommes toujours là et que les gens continuent à nous écouter. En 2005, écrire encore un tel album de thrash a une valeur, et il est dans la lignée de la carrière de ce groupe. Il apporte en plus, comme je te l’ai déjà dit, tous les éléments qui font de ce groupe un putain de groupe de thrash.

Et donc, peut-on dire que RelicsXIV est un album classique d’OVERKILL, où vous donnez aux fans ce qu’ils ont envie d’entendre ?
Nous n’avons jamais donné aux fans ce qu’ils voulaient, mais plutôt nous avons toujours composé ce que nous voulions entendre. Franchement, je ne peux pas te dire si cet album deviendra un « classic », car c’est trop neuf. Je dois d’abord voir comment vont aller les choses. Je pense surtout que cet album met en scène des vieux éléments d’Overkill qui ont fait Overkill. Mais si je pense logiquement, je pense que les gens vont l’aimer.

RelicsXIV a été entièrement autoproduit. Pourquoi avez-vous fait ce choix et êtes-vous complètement satisfaits du résultat ?
Surely ! En fait, je pense que ça peut être marrant parfois de faire ça. Nous étions curieux de voir ce que ça allait donner. Nous avons pris soin de tout le processus nous-mêmes. Deux de nos productions en 1994 l’ont été comme ça aussi, et donc RelicsXIV maintenant. Nous avons pris soin par le passé de bosser avec des fameux producteurs comme Terry Date, Colin Richardson et d’autres encore bien connus… Mais ce coup-ci, nous voulions nous amuser à le faire nous-mêmes. Il est vrai que nous perdons de ce fait l’œil extérieur d’un bon producteur, mais nous avons pu contrôler tout le projet. Et je pense que le son est très bon, très clair.

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On entend beaucoup plus les guitares que la basse sur cet album, alors qu’on entend beaucoup DD Verni habituellement. Es-tu d’accord ?
Quand nous jouons en live, c’est ce qui se produit le plus souvent : le son n’est pas « égal » entre les instruments. C’est ce que nous avons voulu aussi faire sur cet album.

Peux-tu développer un peu les lyrics de l’album, parce que j’ai eu le promo pour la chronique, mais comme d’habitude, il n’y a pas les textes dedans… ?
Tu sais, pour ces 20 ans, j’ai écrit des trucs qui sont connus de moi, sur ce qui est arrivé lors de la création de ce disque, sur ce que nous voyons en tournée, probablement que ça fait 20 ans que je réfléchis à cet album (rires) ! Sur « Pounds Of Flesh », par exemple, je parle sur le fait qu’il ne faut pas se vendre au business, sur « Wheelz », je parle qu’il faut faire les choses qui sont bien pour toi, penser pour toi. « Bats In The Belfry » en met plein la gueule à la music industry, sur le fait qu’ils essayent toujours de contrôler ta musique et ton pognon. C’est en fait une réflexion sur ce que nous avons pu faire professionnellement et personnellement de nos vies depuis toutes ces années, pour faire de ce groupe ce qu’il est aujourd’hui.

Peux-tu me parler de cette étrangeté, le dernier titre nommé « Old School ». Au début, j’ai même pensé que c’était une reprise tant le style de cette chanson est différent du reste. Dans ma chronique, sur le site, j’ai même écrit qu’on dirait qu’Overkill a joué un titre du groupe Irlandais The Pogues, en l’accommodant à la sauce punk ! Et qui sont les gars qui chantent avec toi sur ce titre ?
AH AH AH AH ! Très bon, ça… Je crois que je vais le garder ! Et bien, il y a DD Verni et Dunk, un pote. La partie parlée a été dite par un pote DJ du club L’Amour, très connu à New York, qui a aussi dirigé ce club de Brooklyn à un moment. On s’est juste dit : allez, on le fait ! Finalement, tu as peut-être trouvé la meilleure façon de le décrire ! Why the fuck not (rires) ?!! Quand tu écoutes la chanson, c’est du fun en boîte. C’est évident que nous avons été influencés par les groupes de punk et nous avons déjà fait pas mal de reprises punk, notamment, « Fuck You » qui est une chanson punk, ou encore certaines qui sont sur l’album « Coverkill ». Putain, quand ces chansons ont été écrites, nous étions encore à jouer dans les jupes de notre mère (rires) ! Putain mec, ce n’était que du fuckin’ fun (rires) !

Le pire, c’est que ce genre de plaisanterie peut devenir un classique en live !
Je pense, ouais. Moi, avec cette chanson, je me suis dit : faisons exactement ce que nous avons envie de faire. On ne s’est même pas dit : est-ce que cette chanson va cadrer avec le reste de l’album ? On la met et fuck you (rires) ! Tu sais, nous sommes vraiment très sérieux quand il s’agit de la musique d’Overkill. Mais certainement que nous ne sommes pas aussi sérieux que ça à propos de nous-mêmes… C’est peut-être pour ça que nous avons un peu plus de mal en Allemagne : là-bas, ils ne veulent que du rigide, mais nous on aime bien se marrer, comme on l’a fait avec « Old School ».

Et si tu devais comparer RelicsXIV avec un autre album de ta discographie, est-ce possible ?
Hum… je pense que c’est trop tôt pour le faire. Je ne suis pas le genre de mec qui dit à chaque fois que notre nouvel album est le meilleur que nous n’ayons jamais fait, tu vois... En fait, pour pouvoir comparer, il aurait fallu que ce soit les mêmes membres qui aient joué sur tous les albums. En fait, je suis incapable de répondre parce que c’est juste une histoire de progression naturelle du groupe.

Et allez-vous réaliser une vidéo pour un titre de ce nouvel album ?
Je ne sais pas. Nous avons filmé un show en Espagne à la fin de février et nous allons emmener avec nous cette équipe vidéo pour qu’ils filment aussi quelques shows sur notre tournée américaine en avril. Nous pourrions donc essayer de sortir une vidéo juste avant notre tournée européenne en mai. Je l’espère en tout cas.

Tu parlais de concerts, là. Quelle est l’importance des shows pour un groupe comme Overkill ?
Les concerts ? C’est la raison pour laquelle je me lève tous les jours ! C’est ma partie préférée d’Overkill. C’est 90 minutes de puissance (rires) ! 90 minutes à New York, 90 minutes à Tokyo, Chicago et fuckin’ everywhere (rires) ! C’est très excitant et ça fait 20 ans que ça dure. C’est devenu si facile pour moi ou pour nous en général. Ceci dit, 5 minutes avant, j’ai toujours envie de chier dans mon froc (rires) ! C’est toujours aussi excitant. On n’est jamais sûr à 100 % de ce qui va arriver mais je suis certain à 100 % que ça peut être dangereux. Ça me motive toujours autant et c’est la raison pour laquelle Overkill existe encore.

J’ai vu sur votre site que vous alliez tourner en avril aux USA. Quel est le statut de votre groupe aux USA ?
En fait, si tu cumules nos ventes au Japon et en Europe, nous avons plus vendu qu’aux USA. Ca fait déjà pas mal je crois, non ? Nous allons jouer quelque chose comme 20 shows aux USA en avril et ensuite, nous viendrons en Europe pour quelques festivals en mai et aussi une tournée en tête d’affiche. Je pense que nous ferons plus de concerts en Europe qu’aux States.

D’ici, en Europe, on dirait qu’il y a un revival du old school thrash metal avec des groupes comme Death Angel, Exodus et vous aussi. Qu’en penses-tu ?
Probablement oui, puisque ces groupes se sont réunis et ont recommencé à jouer (rires). Faut appeler un chat un chat… Je pense que le dernier album d’Exodus est un putain d’album et ils ont reçu le support d’une bonne maison de disques pour l’enregistrer. Certainement le meilleur album de thrash que j’ai entendu depuis 10 ans ! Ils sont les tenants du old school thrash. Alors ouais, je crois que le thrash revient en force avec toutes ces réunions. Il y a nous bien sûr qui perpétuons une tradition mais aussi Testament, Kreator. Les gens devraient se rendre compte que ces réunions ont été rendues possibles de par leurs demandes et franchement, je m’incline devant tous ces groupes. Je les adore !

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Tu penses quoi, toi, de cette scène décrite abusivement à mon sens en tant que NWOAHM (New Wave Of American Heavy Metal), avec tous ces groupes comme God Forbid, Chimaira, Caliban, Killswitch Engage. Pour moi, y a rien de neuf là-dedans : ils ne font que reprendre de manière moderne ce que vous avez fait il y a déjà 15 ans !
Ah Ah ! Qu’est-ce que c’est que cette connerie d’appellation déjà ?!

Elle a été donnée par le guitariste de God Forbid justement…
Bullshits ! Tout ça, c’est une histoire de technologie. Effectivement, y a rien de neuf là-dedans. Ils ont de très bonnes choses à offrir, je pense surtout à Shadows Fall. J’aime bien ce groupe. Ils ont poussé leurs influences à un autre niveau. Mais en fait, tous ces groupes doivent tout à un seul groupe, c’est Pantera ! Ce groupe a changé la face du Metal ici aux States, notamment au niveau de l’approche des vocaux, il y a 15 ans de cela. N’importe quel chanteur qui arrive aujourd’hui doit rendre hommage à Phil Anselmo. La différenbce en tre ces groupes et nous, c’est qu’étant plus jeunes, ils ont plus de force dans leurs corps (rires) !

Bah, pour moi, vous êtes des leaders, avec Pantera, Metallica ancienne période ou encore Exodus. Ces mecs-là ne sont que des suiveurs et ça ne m’intéresse pas... C’est juste mon avis…
Je crois vraiment que Pantera a révolutionné le heavy metal au sens large au début des années 90. Après, qu’est-ce que tu veux faire de neuf après ?

Tiens, que penses-tu de cette tragédie, l’assassinat de Dimebag ?
(avec un ton grave) Oh, c’est affreux. Je veux dire, bien sûr, Dimebag a révolutionné le son de guitare dans le Metal, et c’est quelque chose qu’il a amené à un tel niveau, que nous ne pourrons jamais l’oublier. Je ne le connaissais pas plus que ça personnellement mais c’était un mec sympa. Cela nous affecte individuellement et je pense surtout à sa famille et à son frère qui l’a vu mourir sous ses yeux. Ceci dit, ça ne change rien en ce qui me concerne quand je suis sur scène avec Overkill.

Votre site a été redesigné il y a peu, très cool d’ailleurs. Qu’est-ce que les fans peuvent y trouver et quel est le rôle d’Internet pour toi dans la promotion des groupes ?
Ouais, merci. C’est devenu absolument nécessaire pour maintenir à jour les infos. C’est devenu indispensable pour notre business, et faire un site correct est aussi une marque de respect pour les fans qui viennent le visiter. Bon, le mec qui nous l’a fait a été bien payé pour le faire, alors il avait intérêt à assurer s’il ne voulait pas que je lui botte le cul (rires) ! C’est important de pouvoir lire les mails que les gens nous envoient.

Penses-tu qu’Overkill puisse être mis en danger par le téléchargement des mp3’s ?
Je dirais plutôt non. Depuis notre vrai retour au premier plan, en 1999/2000, je pense que nous n’avons pas eu à trop souffrir des téléchargements illégaux. Je pense que les gens qui ont acheté nos CD’s l’ont aussi fait pour le livret qui est toujours bien cool. Nous continuons à faire ce que nous voulons et on ne peut pas dire que nous vendons de moins en moins de disques. Nous sommes bien soutenus par notre maison de disques et ça va pour nous. Nous sommes certainement chanceux.

Allez, la dernière question : que penses-tu du rôle des webzines comme Noiseweb ?
Franchement, c’est très bien ! C’est un moyen d’information supplémentaire. C’est probablement le meilleur moyen aujourd’hui pour tenir les gens informés en temps réel. Aujourd’hui, Overkill a très bien compris qu’il fallait que nous bossions avec les webzines. Quand tu auras mis en ligne cette interview, viens-nous le dire sur notre site et tu verras qu’on mettra le lien vers ton interview. C’est très important et nous savons quel boulot vous faites, sans, la plupart du temps, être payés pour ça…

Exact, le seul avantage est que nous arrivons à chopper pas mal de places de concerts gratos, pour faire nos live-reports et des photos des groupes en live. Nous avons aussi la possibilité d’écouter les albums avant tout le monde pour les chroniques. C’est tout et c’est déjà pas mal ! En tout cas, ici, à Noiseweb, on est avant tout des fans de Metal et on touche que dalle !
Merci pour ce que vous faites, les gars ! Sincèrement…

Merci à toi ! Franchement, ça fait des années que j’écoute votre musique et ça a été un réel honneur de te parler aujourd’hui.
My pleasure, man…

On se verra certainement en Belgique en mai alors ! J’espère qu’on pourra boire un coup ensemble, même si je sais que tu ne touches plus à l’alcool. Je te paierai un Coca, c’est très américain comme truc…
Ah ah… Dis-moi, tu parles néerlandais ? Parce que ma femme est néerlandaise ; ça aurait pu être cool…

Euh, non, pas vraiment… C’est trop difficile à apprendre !
He he.. je suis d’accord ! Bon, et bien, on se verra à Vosselaar alors !

Pas de problème ! Encore merci ! Take care !
Toi aussi, dude ! Bye !