Interviewer NAPALM DEATH, pour la deuxième fois en moins d’un an ? Pas de problème, mon gars ! C’est quand ? he he… comment voulez-vous que je refuse de parler une fois de plus à Barney, par téléphone, quand celui-ci, avec ses collègues fossoyeurs de Birmingham, vont nous sortir une nouvelle tuerie fin avril, du nom de The Code Is Red… Long Live The Code ?! Si vous avez lu ma chronique (album du mois d’avril), vous aurez compris que je ne pouvais pas ne pas discuter de tout ça avec Barney, toujours aussi sympathique, malgré une fatigue évidente après 2 journées non-stop de promo et d’interviews pour les magazines européens et webzines triés sur le volet. Voici donc cet entretien complet et exclusif, où Barney n’aura, comme à son habitude, éludé aucun sujet, sur le nouvel album bien sûr, mais aussi sa haine de George Bush ou encore le départ définitif de Jesse Pintado du groupe. Qu’il en soit remercié, et moi, je n’ai qu’une chose à dire…. Breed To Breathe !!!!!!!! |
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Entretien
téléphonique avec Barney - par Will Of Death
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CSalut Barney ! Will,
de Noiseweb, webzine Metal français. Je ne sais pas si tu
t’en rappelles, mais nous avons déjà fait une
interview ensemble au mois de septembre, pour la sortie de Leaders Not
Followers Pt 2. J’étais aussi venu te voir à la fin
du concert du X-Mass, à l’Hof Ter Loo d’Anvers, fin
décembre.
Marc « Barney » Greenwich
(grunts) : Ouais, en fait, je reconnais ta voix. Tu as un timbre
de voix étrange, vraiment distinctif. C’est pour ça
que je m’en souviens. Ta voix est aussi étrange que la
mienne, une sorte de « big voice » (rires). Quant au flyer
que tu m’as donné, je m’en souviens.
J’étais venu voir le site pour voir les photos, et
même si je n’ai rien capté du reste, il est
très bien fait, très cool.
Et bien merci bien ! C’est cool… Allez, on y va. Biez
annoncé que votre nouvel album serait plus brutal que le
précédent, et effectivement, vous ne vous êtes pas
foutus de nous. Mais en même temps, même si les blast-beats
sont encore plus rapides, il y a plus de parties mid-tempo. Tu es
d’accord avec ça ?
Ouais,
tu as probablement raison. C’est un point important. Quand nous
avons fait l’album, avant même que nous
l’enregistrions, on l’a trouvé beaucoup plus punk
dans un sens. En fait, il y a pas mal de différences, ouais. En
fait, tu as raison, il est très intense, mais en même
temps, un peu plus progressif, enfin dans le sens où Napalm
Death entend ce terme, c’est-à-dire toujours très
intense, mais peut-être plus varié, ouais.
Je ne sais pas comment
ça se passait quand Jesse était encore là, mais
comment s’est passé la composition de cet album ?
En
fait, les gars (sous-entendus Shane et Mitch) ont montré leurs
idées aux autres, les ont mises ensemble. On les a
répétées ensemble, et en les expérimentant,
on a vu ce qui était très bon et ce qui n’allait
pas. On a appliqué quelques changements quand ce
n’était pas très efficace. Habituellement, tu sais,
ça marche bien tout de suite, car ces gars ont de très
bonnes idées. On a alors beaucoup bossé les titres,
jusqu’à l’enregistrement.
Peux-tu nous expliquer quel sens tu donnes au titre de l’album,
« The Code Is Red… Long Live The Code » (Le code a
viré au rouge… longue vie au code » ?
Nous
vivons vraiment dans un système international
d’insécurité, ce qui a des conséquences sur
nos vies, ok ? Il y a un système d’alarme, suivant les
menaces qui pèsent sur nous, ça va du vert au rouge, en
passant par le bleu et le jaune, le rouge étant le niveau
critique. Alors pourquoi longue vie au code ? Tout simplement parce
qu’il n’y a pas de raison actuellement pour que ce code ne
reste pas dans le rouge ! Le code rouge doit s’appliquer à
chacun d’entre nous en fait, car nous avons au-dessus de nous des
gouvernements qui décident ce qui est bien ou mal pour nous,
arbitrairement. On se doit donc d’avoir à l’esprit
d’être toujours en alerte. Ils essaient toujours de nous
convaincre, donc à nous de ne pas tomber dans leur perspective.
Franchement, nos gouvernements sont puissants, tout comme ces
multinationales par exemple. Celles du pétrole qui font des
profits absolument ridicules ! Je pense qu’il est plus important
que jamais d’être vigilants quant à nos droits
humains. C’est quand même une situation aberrante, que tant
de gens ne trouvent pas de boulot dans le monde, alors que tous ces
enfoirés s’en foutent plein les poches ! Dès que
vous vous sentez mieux, de toute façon, tous ces gouvernements
de merde vont à nouveau rajouter des trucs pour vous emmerder.
C’est en gros le concept derrière le titre…
Le problème, vois-tu, comme d’habitude d’ailleurs,
c’est qu’avec le CD promo, il n’y a pas les lyrics.
Tu peux développer un peu des titres comme Climate Controllers
ou Instruments Of Persuasion, pour prendre deux exemples ?
Ok !
Climate Controllers, c’est comme si tu pouvais imaginer des mecs
qui contrôlent le temps ou les températures, rien
qu’en actionnant un switch ou un potentiomètre, tu vois ?
En réalité, il y a quelques mecs dans le monde qui
refusent de signer le protocole de Kyoto, et qui prennent des
décisions désastreuses pour la planète, ce qui a
pour effet de modifier le climat en profondeur. C’est une
situation vraiment dangereuse pour nous.
Quant à Instruments Of Persuasion, je dirais que c’est une
chanson assez similaire. Ca parle encore de ces gouvernements qui usent
de ruses et d’outils pour contrôler les gens. Ils font de
beaux discours, mais derrière, on se fait bien enculer par leurs
manières de faire. En gros, c’est ça…
Tiens, justement, tu as
beaucoup parlé contre fuckin’ George Bush, durant la
campagne électorale aux USA. Bon, je vais peut-être te
mettre en colère, mais si je peux me permettre, je vais te
donner mon avis. Ok, ce mec est un gigantesque enfoiré, mais en
même temps, il a libéré le monde d’un
dictateur sanguinaire, en l’occurrence Saddam. Quelle est ta
position par rapport à ça, et aussi par rapport à
l’engagement de l’armée britannique aux
côtés des USA, en Irak ?
En
fait, sur le principe, je pense que toute guerre est mauvaise, tu vois.
C’est une pression, de la brutalité envers les gens.
C’est mal, ce n’est pas normal. Tu ne dois pas avoir une
loi qui te permette de tuer des gens, même 1 ou 2 personnes, au
nom d’un gouvernement, d’un contrôle. Tu ne dois pas
avoir le droit de tuer 5000 personnes en une seule nuit, comme
ça s’est passé là-bas, au début du
conflit. Tu as dans ce cas tué quelqu’un. Pour ça,
tu dois aller en prison. C’est la raison pour laquelle j’ai
tant parlé. Si tu vis aux USA ou ailleurs dans d’autres
pays, pour ça, tu vas être condamné à mort,
si tu tues quelqu’un. De quel droit cet idiot de Bush peut-il
bombarder des gens en toute impunité, de manière «
légale » ? Je ne peux pas être d’accord avec
ça. D’un autre côté, je comprends ton point
de vue sur Saddam, mais en quel honneur c’était à
George Bush de décider ça ? Personne ne lui a
donné son aval, même pas l’ONU. Ok, Saddam
était une putain de grosse merde, mais pour moi, Bush est
pareil. Mais ces deux enfoirés sont animés du même
dessein : renforcer leur gouvernement pour mieux contrôler les
gens. T’as pas entendu parler ce con de Dick Cheney,
l’ancien ministre des Affaires Etrangères de Bush ? Ce mec
est le PDG d’une multinationale implantée en Allemagne,
qui travaille dans le pétrole et qui a signé un contrat
avec les USA pour récupérer des puits en Irak. Ce mec
n’est qu’une fuckin livin’ shit ! Ces branleurs me
rendent malades. Quant à Bush, il ne connaissait rien à
tout ça. On lui a tout appris. Par contre, il est incapable
d’aider les plus démunis dans son propre pays mais il aide
ses amis les plus riches à conserver leurs
intérêts. Putain, les gens qui ont voté pour lui
sont vraiment stupides ! Comment peut-on voter pour un gars qui
travaille contre toi ?
Et puis, regarde ce que les Américains ont dit à propos
des Français… Merde, fuck that guy ! Toutes ces
attaques, jusqu’à votre manière de parler ! Mais
merde, la France est le pays des Droits de l’Homme, le pays qui
s’est le plus battu ces derniers 100 ans pour sa liberté !
Bush, si tu m’entends : fuck you !!! (rires). L’Europe
n’a pas besoin de toi. Et l’armée anglaise non plus.
Bush, shut the fuck up…you know (rires) !
Revenons à l’album si tu veux bien. En écoutant les
titres, j’ai eu l’impression que Mick chantait plus.
C’est parce qu’il a composé plus de titres ou quoi ?
Tu veux
parler de Mitch ?
Euh, ouais, bien sûr, je ne sais pas pourquoi j’ai dit
Mick… Oui, Mitch !
Ok,
Mick… Mitch ! Putain, tu me fais dire n’importe quoi
(rires) ! Nan, Mitch ne chante pas plus que d’habitude. Il fait
quelques backing-vocals avec sa voix aigue particulière que je
suis bien incapable de faire. En plus, là où ils sont
placés, je serai incapable de les reproduire en live, car je
termine le plus souvent à ce moment-là une syllabe. En
studio, c’est possible, donc en fait, Mitch m’aide sur ce
coup-là. Il a toujours fait ça sur pas mal de nos albums
et il est bon pour ça. Par contre, il est bien incapable de
faire ce que je fais. On est complémentaires.
C’est la première fois qu’il y a tant
d’invités sur un album de Napalm Death. Pourquoi avoir
fait ce choix et comment ça s’est passé ?
Je vais
t’avouer un truc, au départ, c’est une idée
du label. Nous, on disait, ouais, bof… On peut donner le
meilleur de nous-mêmes sans personne. Mais bon, c’est le
premier vrai album studio pour un nouveau label. On s’est
demandé pourquoi ils voulaient nous compliquer la tâche,
que ça allait être difficile à organiser. Comment
allait-on pouvoir se concentrer alors qu’on n’avait jamais
fait ça avant ? On n’avait jamais fait ça avant,
alors pourquoi commencer, ce genre de trucs quoi… Alors le label
nous a dit qu’il allait s’occuper de tout, il nous
suffisait de lui donner une liste de noms de personnes avec qui nous
aimerions jouer. Donc, nous nous sommes pointés avec les noms de
Jeff Walker, Jello Biafra et Jamey Jasta. Jeff fut facile à
convaincre parce qu’il habite à deux pas de chez nous et
c’est un ami de très longue date. On se demandait juste
s’il savait encore chanter (rires) ! Jamey, nous l’avons
contacté sur la tournée avec Slayer et Slipknot. Ce
n’était pas vraiment un de nos potes, mais Hatebreed a
toujours supporté Napalm Death. Nous savions qu’il avait
la bonne voix pour apporter un plus à un de nos titres. Et
Jello, parce que c’est JELLO ! Ce mec est très important
pour le hardcore et il est, avec ses Dead Kennedys, une
très grosse influence de Napalm Death au niveau des lyrics ou de
son approche des USA. Il s’est pointé au studio avec sa
voix bizarre, et il m’a complètement mis sur le cul.
C’est vrai que sa
voix est, comment dirais-je… spéciale ! Faut aimer !
N’importe
qui peut essayer de faire ce que Jello fait, personne n’arrivera
à le faire aussi bien que lui ! Personne… (Rires).
Je vais te dire un truc. Avant même d’avoir
été fan de Napalm, j’ai été fan de
CARCASS. C’est vraiment cool que vous ayez pensé à
inviter ce bon vieux Jeff Walker !
Ah
ah… ouais, this good old Jeff ! Je la garde
celle-là…
En écoutant l’album, je me suis dit qu’il sonnait
peut-être aussi un peu plus industriel dans les riffs de
guitares. Certains trucs m’ont fait penser à ce que vous
avez fait sur Diatribes.
Ouais,
peut-être, mais je pense que les riffs sont vraiment ce que nous
avons écrit de plus intense, bien plus intense que ce que nous
avions fait sur Diatribes. En fait, tout dépend de ta
définition du mot industriel pour la musique. Effectivement, si
tu penses à une chanson comme « Morale », à
la fin de l’album, elle est beaucoup influencée par des
groupes comme Swans, My Bloody Valentine ou ce genre de trucs. Ca ne
ressemble à rien que nous ayons pu faire par le passé.
Les autres titres sont vraiment furieux, beaucoup plus furieux que ceux
de Diatribes en tout cas. Je pense que cet album est un bon
mélange de tout ce dont nous sommes capables de faire.
Bon, ma question suivante était justement à propos de
« Morale », donc ça c’est fait (rires) !
Ah
ouais ? ok (rires)…. !
Peut-on dire que cet album marque une évolution dans votre
carrière, notamment au niveau de la longueur des titres,
inhabituels pour un groupe de grindcore ?
Bon, on
a encore quelques titres d’une à deux minutes chacun (NdeW : Right You Are, Diplomatic
Immunity, Pay For The Privilege Of Breathing), mais c’est
vrai que tous les autres titres sont plus longs que par le
passé. Mais en fait, en les répétant, en les
créant, on ne planifie jamais à l’avance combien de
temps les chansons vont durer. Nous jouons les chansons qui nous
semblent bonnes, peu importe le temps qu’elles font. Tant que
l’agencement des riffs fonctionne, pourquoi devoir absolument se
limiter ? Je pense que ce qu’on propose sur cet album est bon,
non ?
Très bon ! Pas de problème là-dessus ! Ce
n’est pas pour rien que vous êtes mon album du mois sur
Noiseweb, pour avril !
Ok,
très cool comme nouvelle !
Comment a été reçu Leaders Not Followers Pt 2 ?
J’ai lu quelque part que vous étiez déjà en
train de préparer un Pt 3 ?
Préparer,
c’est un bien grand mot, parce que nous allons beaucoup tourner
cette année. Nous voudrions pouvoir le réaliser en 2006.
Ca ne sert à rien de sortir 3 albums en si peu de temps. Mais
nous avons déjà de bonnes idées et des titres de
prêts. De toute façon, comme j’ai du te le dire en
septembre, l’an dernier, on a dû choisir nos titres dans
une liste de 40/50 titres, donc, on a de la matière en
réserve !
Quant à l’accueil de LNF Pt 2, les gens sont vraiment bien
rentrés dans notre délire. J’en suis d’autant
plus content que ces titres sont très importants dans
l’histoire de Napalm, ils ont été des influences
massives pour nous. Nous avions besoin d’écouter ces
groupes, tu vois ! Nous sommes vraiment satisfaits que les gens aient
apprécié la direction que nous avons donnée
à ces titres.
Combien de temps répétez-vous par semaine ? Et as-tu un
secret pour préserver ta voix ?
On ne
répète pas en semaine ! Du moins, si, quand on a une
tournée à venir ou que nous préparons un album. Tu
sais, on a joué certains titres tant de fois qu’on
n’a plus besoin de les rejouer ici. En ce moment, par exemple,
là, oui, nous répétons intensivement, pour
être prêts pour cette tournée mondiale, mais sinon,
chacun est peinard dans son coin. On va dire que pour un album, on
répète intensivement environ pendant trois mois. Quant
à ma voix, je n’ai aucun secret. Je crois que ce qui
m’aide, c’est que je ne fume pas, je bois vraiment un tout
petit peu…
Tu arrives à
contrôler ça parfaitement maintenant, parce
qu’à un moment, ça a été un vrai
problème pour toi !?
Ouais,
ce n’est plus un problème. J’ai du boire un truc
comme 3 bières durant ces deux derniers mois. Ce n’est
vraiment plus un problème maintenant, c’est cool. Sinon,
en studio, je m’enfile du miel. Tu sais, je suis
végétarien, et mon corps est préservé de
certaines attaques. Je pense faire ce qui est bon pour moi, pour mon
corps, tu vois. Par chance, je ne dois rien faire de spécial
pour me sentir bien.
Je vais quand même finir par croire que c’est difficile de
jouer dans Napalm Death ! Tu as eu un problème au genou, Shane a
failli casser sa pipe, sans parler de Jesse… C’est si
difficile que ça de jouer dans Napalm ?
He
he… ouais, ça peut devenir dangereux ! En fait, mon genou
s’est tordu et j’ai eu un problème à un
ligament externe. Bon, maintenant, avec un peu de repos, tout est
rentré dans l’ordre, ça va. Le problème,
c’est que je suis incapable de rester tranquille pendant un
concert, et j’ai bien forcé sur mon genou.
Tu as toujours autant de plaisir à jouer en live après
toutes ces années ?
Ah yes
!!! Je ne pourrais pas jouer si je n’y prenais pas de plaisir !
Il n’y a rien de mieux que l’intensité, le rush, que
tu ressens en live. Des fois, je vois des mecs rester immobiles sur
scène, et je m’emmerde très vite. Pour faire
ça, autant rester chez soi.
Euh, franchement, avec vous, y a pas de danger que ça arrive !
Tous les shows que j’ai vus avec vous, ça a
été l’éclate !
He
he… ouais, c’est toujours très intense ! La musique
est vraiment sauvage et ça te prend vraiment au plus profond de
tes putains de tripes…
J’ai lu dans un article sur Blabbermouth que vous n’aviez
pas trop apprécié les mecs de Finntroll pendant le
X-Mass. Qu’en est-il exactement ?
Quoi ?
Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?
Je te jure que je n’invente rien, j’ai vraiment lu que tu
aurais dit un truc comme quoi ils feraient mieux de retourner voir
leurs mères !
Ça,
tu vois, c’est une belle merde de journaliste. J’aime bien
ces mecs, on s’est bien marrés, on est devenus potes. Il
n’y a eu aucun problème.
Ok, bon, ben, oublie cette question alors (rires). Comment fut donc
l’expérience du X-Mass en général ?
Ok,
j’oublie (rires) ! J’avais une petite appréhension
par rapport à ce type de festival, mais ça s’est
très bien passé ! On a passé de super moments et
à la fin, j’étais vraiment content.
Pourtant, vous étiez sur une affiche particulièrement
black-metal !
Ouais,
c’était un peu étrange (rires) ! Mais ça a
marché quand même…
Bon, Barney, un peu de
sérieux maintenant : j’ai une question que j’ai
toujours rêvé de te poser ! Où as-tu appris ta
manière de bouger sur scène (rires) ?
Ah ah
ah ah… Certainement que ça m’est venu après
un choc électrique (rires) ! Je sais que c’est marrant,
que les gens se marrent parfois, mais je m’en fous, moi, je
m’éclate !
Bon, je ne sais pas si tu veux en parler, mais en septembre, quand je
t’avais interviewé, je t’avais déjà
posé la question et tu étais resté assez
évasif. Comment va Jesse Pintado maintenant, ses
problèmes se sont-ils réglés et question que tous
les fans se posent : y a-t-il une chance de revoir un jour Jesse
avec Napalm Death ?
Je
pense que les nouvelles ne sont pas très rassurantes à ce
niveau. Mais Jesse n’est plus avec nous, et il n’y a aucune
chance qu’il revienne. En fait, ça fait un certain temps
qu’on ne l’a pas vu, et la distance entre nous (il vit en
Amérique du Sud, dans sa famille d’origine) fait
qu’il n’est plus possible de bosser ensemble. Il est bien
mieux pour lui qu’il passe à autre chose de toute
façon, pour son propre équilibre… Je crois
même qu’il a reformé TERRORIZER ! On n’a pas
de problème particulier avec lui, mais pour tout le monde, nous
aussi d’ailleurs, pour la cohésion du groupe, il est mieux
que nous ne jouions plus ensemble. J’y pense souvent, ça
m’attriste, mais c’est mieux comme ça. Jesse ne
jouera donc plus avec nous.
Bon, et bien ok. Pas mal de gens de notre forum, quand ils ont su que
j’allais t’interviewer, m’ont demandé de te
poser cette question. Voilà quoi…
Très
bien, pas de problème…
Revenons au groupe. Comment se passe finalement votre collaboration
avec Century Media ?
Très
bien ! Je veux dire, on a toujours eu à critiquer des trucs sur
nos labels par le passé. Mais avec Century Media, c’est le
jour et la nuit, tout est really, really, really good… Ils font
une promo d’enfer pour nous, ils nous aident pour plein de
choses, et sont à notre écoute. Ils ne sont pas comme
d’autres labels, qui, parfois, quand tu les appelles, tu tombes
sur un mec que tu ennuies avec tes questions. Là, c’est
nickel ! On n’a strictement rien à leur reprocher.
Vraiment cool comme situation !
Ok, et bien, on va en rester là ! Ce fut à nouveau un
plaisir de discuter avec toi. Je te remercie et j’espère
bien pouvoir venir vous voir à nouveau en live cette
année.
Le
plaisir est pour moi, Will. J’espère que j’aurais un
peu de temps pour que l’on puisse se parler quand tu viendras en
concert. Take it easy, bye-bye !