Hello
Karl ! Franchement, bien cool que tu ais accepté de faire cette
interview avant le concert aujourd’hui ! Premièrement,
congratulations for your album ! C’est une tuerie, simplement un
des tous meilleurs albums de l’année !
Karl
Sanders (guitares/vocals) : Merci beaucoup, très sympa…
Cool de ta part de nous soutenir avec cette interview !
Premièrement, voilà 4 mois que l’album est sorti. Quels sont les retours de la Presse et des fans ?
Je
dois dire que le retour est fameux. Oh, j’ai bien lu certains
trucs où les gens n’aimaient pas mais c’est naturel.
Mais en général, je n’ai qu’une chose
à dire : whaaoowww !
Sais-tu
combien de copies des deux derniers albums vous avez vendues ? Et
comment ça se passe pour « Annihilation… »
pour le moment ?
Pour « Black Seeds Of Vengeance
», je pense que c’est quelque chose comme 55.000 albums, et
pour « In Their Darkened Shrines », entre 70 et 80.000
albums mais je n’ai pas les chiffres exacts. La dernière
fois, en août, quand on m’a donné les chiffres, on
en était à plus de 20.000 mais ça allait en
augmentant. Je pense que sur la longueur, cet album se vendra le double
de « Black Seeds… », donc en gros 100.000 copies. En
fait, chaque semaine, sur le même laps de temps, les ventes
représentent le double de celles d’avant…
Relapse
Records mise gros sur vous, sur cet album, avec tous ces
différents formats. Je dois reconnaître que la box (que
j’ai commandée sur le site le lendemain de votre
concert à Anvers, pour le No Mercy) est superbe ! Qui en a
eu l’idée ?
C’est Relapse ! Je n’ai jamais été consulté pour ça (sèchement) !
Je
regrette simplement que le CD dans cette box, ne soit pas dans un
boîtier cristal voire un digipack. Penses-tu, comme de nombreux
fans, que ce blister carton type promo CD soit un peu cheap…
He
he he… C’est vraiment marrant ça ! Que veux-tu que
je te dise ? Ils ne m’ont pas consulté…
Sachant
qu’en France, dans les magasins de disques, c’est vendu
dans les 45 $, et qu’il est impossible de mettre le collier pour
un mec comme toi ou moi, parce qu’on est des mecs balaises
(rires), puisque le cordon est trop court, tu ne penses pas que
c’est quand même un peu exagéré ?
Ah
ah… c’est vrai qu’on est balaises mais il ne faut
pas le dire ! Aux USA, c’est vendu 30 $, et sur la
tournée, ici, on les vend 15 $ (NdWill : visiblement mal
renseigné, car la box était vendue 25 € au
merchandising…). Franchement, 45 $ en France, c’est
vraiment trop, vraiment trop… C’est n’importe quoi !
Ce disque est le dernier pour
Relapse au niveau de votre contrat. Toutes tes critiques sur le label
veulent-ils dire que vous souhaitez aller voir ailleurs ?
Ah
ah ah… Bon, en fait, c’est une question très
embarrassante. Je n’ai pas la liberté de dévoiler
d’informations à ce sujet pour le moment…
Donc, pour que ce soit moins embarrassant, dis-moi : avez-vous eu des propositions d’autres labels ?
He
he… T’es un malin, toi… La réponse est oui,
mais je ne t’ai rien dit (et il me fait un clin
d’œil) !
Il
serait temps, je pense, que vous sortiez un DVD live, d’autant
qu’avec votre concept, il pourrait être
agrémenté de superbes images et effets… Est-ce
prévu pour bientôt ?
Beaucoup de gens nous
disent ça. C’est vrai qu’il « pourrait »
être agrémenté de beaux trucs ! Encore faudrait-il
avoir assez de fric pour que ce soit bien ! Pour l’instant,
c’est vraiment le truc, non ? Si on n’a rien sorti de tel
pour le moment, c’est justement parce qu’on veut faire un
truc bien pour les fans. Je ne veux pas sortir une vulgaire connerie
comme beaucoup le font déjà… Le jour où on
fera un DVD, c’est qu’on sera certains qu’il sera bon
et propre. Mais personne ne nous a encore donné le pognon
nécessaire pour le faire…
Et
bien, quand tu m’auras donné le nom de votre prochain
label, je pourrai peut-être te dire si c’est possible !
Ah ah ah… Allez, vas-y, arrête, je vais encore avoir mal au bide avec tes conneries !
Nous
savons que Jon Vesano a quitté le groupe après
l’enregistrement. Peux-tu nous dire ce qui a réellement
motivé ce départ ?
Pour son boulot. Il voulait
avoir un job fixe. NILE tourne beaucoup. Jon voulait la
sécurité d’un emploi stable et d’un salaire
fixe qui tombe tous les mois. Jouer du death metal ne le permet pas ;
tu ne gagnes pas beaucoup de fric avec ça ! Le temps
était venu pour lui de partir.
Es-tu triste de ce départ ?
Franchement ? Non (rires). Pas du tout. Nous sommes restés amis et il est content de notre nouveau bassiste.
Il
a été justement question à un moment qu’il
soit remplacé par Steve Tucker, sur le No Mercy Festival, mais
quelques jours avant, on apprenait que c’était finalement
Joe Payne qui allait jouer avec vous. Que s’est-il passé,
trop difficile pour lui d’apprendre les titres ?!!
Ah
ah… tu vois, tu continues de déconner, là ! Tu
poses de ces questions ! Dis-moi, avant que je ne te réponde ou
pas, tes réponses seront traduites en français sur ton
site ? Non, parce que sinon, je ne te dis rien, parce que dans 2 jours,
tout sera sur Blabbermouth et ce sera déformé et mal
interprété !
Oui, en français, pas de souci !
Bon,
alors, ok, je vais tout te dire. En fait, Steve était en plein
milieu d’un déménagement quand on l’a
appelé. Il était en train d’emmener sa femme et ses
trois gosses, de Cincinnati à Dublin, en Irlande ! Mais pour
cette tournée, nous avions besoin de répéter avec
lui avant. Tout simplement, il n’était pas capable de
répéter avec nous à cause de ça. Il voulait
apprendre les titres chez lui et se pointer à Londres pour le
1er show de la tournée, sans avoir jamais
répété ! C’était trop risqué.
Steve est un ami mais Joe Payne, contrairement à lui, pouvait
répéter illico et ça a marché direct. Le
problème est que le 1er show se passait dans ce putain de
Londres ! Tu vois le genre, c’est comme à Paris, Los
Angeles ou New York :toute la presse internationale est là !
S’il y avait eu 5 shows de moindre importance avant, on aurait
pris le risque, mais là, non ! Sans répétition, on
se serait planté mais en plus, il se serait certainement
tapé la honte de sa vie à Londres devant tous ces
gratte-papiers et photographes ! C’est notre pote, nous ne
voulions pas ça non plus pour ternir son image ! Franchement,
dans ces conditions, ça aurait pu devenir une tragédie
pour tout le monde !
Quand
j’ai fait le report du concert d’Anvers, pour le site,
j’ai écrit qu’il y avait vraiment des mecs avec un
don, et que Joe Payne était servi de ce
côté-là… Ce mec, à 19 ans, est
incroyable ! Vous l’avez gardé avec vous pour la suite ?
Et si non, qui est le nouveau bassiste du groupe ?
Oui, il
est toujours avec nous. Ce mec est bon, bien qu’il soit toujours
en situation de test chez nous. Sa place n’est toujours pas
assurée à 100 % et il le sait. On verra bien quand nous
nous mettrons à composer à nouveau…
Ca
fait quoi de se dire qu’on est le seul membre restant de la
formation d’origine de NILE ? C’est si difficile que
ça de bosser avec toi ?
Je ne pense pas. Parfois,
j’ai perdu mes amis de longue date mais depuis que George
(Kollias) a rejoint le groupe, nous sommes à nouveau un groupe
heureux. Les choses vont bien pour nous, nous sommes contents comme
ça. Parfois, quand Tony (Laureano) et Jon (Vesano)
étaient dans le groupe, je me sentais un peu « seul
», tu vois… George prend vraiment soin de ce groupe, il
est impliqué à donf !
Tiens,
avant de parler d’autre chose, comment s’est passé
pour vous cette tournée No Mercy Festival, en mars dernier ?
Nous
avons passé un bon moment, les shows ont été bons
dans l’ensemble et nous avons pu à cette époque
présenter de nouvelles chansons, donc ce fut bien.
Et
les premières dates de cette tournée (NdWill : interview
réalisée le 10 sept. 2005, pour la 4ème date du
Harvest) ?
Oh, ça pète ! Le groupe est au top,
comme une machine de guerre bien huilée. Franchement, tout se
passe bien ! Comme une fuckin’ montre suisse Swatch (rires) !
Parlons
du nouvel album. Comment s’est déroulé le processus
d’écriture ? Je suppose que c’est assez long, non,
avec toutes ces finesses d’exécution des titres ?
Franchement,
c’est l’album où je me suis le plus amusé au
niveau de l’écriture depuis notre tout premier. Le
processus d’écriture n’a pris que deux mois mais
nous avons bossé très dur, tous les jours
jusqu’à ce que tout soit fait. Un travail énorme
mais le plus amusant à faire.
Est-ce
que c’est justement parce que tu as sorti un album solo avant et
que tu as repris goût à jouer du death après
ça ?
Je ne sais pas. L’album solo fut cool
aussi. Mais je pense que le gros changement dans le fait que notre
nouvel album ait été si cool à faire est que
maintenant, nous avons George. Et George ne vit que pour NILE
maintenant. C’est devenu donc si facile de bosser ensemble. Par
le passé, nous avons eu des membres qui n’étaient
pas aussi impliqués que lui dans le groupe, plus
concernés par leur propre gloire ! Et tu vois, ça foutait
la merde.
Voilà
trois albums maintenant que Dallas est dans le groupe, quel a
été son apport sur ce nouvel album au niveau des compos ?
Nous
avons co-écrit 3 chansons ensemble. Sur « Lashed To The
Slave Stick », j’ai écrit les paroles et lui la
musique, sur « The Burning Pits Of The Duat » c’est
la même chose et sur « User-maat-re » j’ai fait
les paroles et nous avons partagé la musique. J’ai
apprécié bosser avec lui sur ces titres. Dans NILE,
évidemment, je fais le plus gros du boulot mais j’aime
aussi bosser comme une vraie équipe, avoir cette énergie
quand nous créons ensemble.
Vous
avez choisi Neil Kernon pour enregistrer cet album et je dois dire que
vous avez fait le bon choix, car le son est fabuleux, très
puissant et clair à la fois ! Comment s’est passé
le travail en studio avec lui ?
Merci, tu as bien
résumé le résultat que nous voulions atteindre. Je
suis en partie satisfait du résultat final, bien qu’avec
le recul, certains trucs me gênent déjà mais
c’est toujours comme ça avec moi. Mais dans le fonds,
I’m fuckin’ happy !
Dans
le livret qui se trouve dans la box, Karl a pris soin d’expliquer
à chaque fois ses choix et de bien présenter les
personnages. C’est là qu’on voit qu’il y a un
travail gigantesque derrière. Comment arrives-tu à rester
toujours aussi inspiré par l’Egypte ancienne, après
toutes ces années, et à renouveler tes textes ?
C’est
une bonne question ! Je ne sais pas en fait… Merde, ouais, je ne
sais pas (rires) ! Je crois que c’est simplement ce que
j’aime faire, je suis comme ça, ça fait tellement
partie de moi maintenant. Pour moi, c’est comme se lever le matin
et boire un café.
Il serait possible pour NILE d’écrire sur d’autres sujets ?
Je
suppose que oui, j’en suis même sûr, mais pourquoi ?
Si nous voulons faire un truc différent, nous formerons un autre
groupe. Pourquoi changer NILE ? Nous sommes contents comme ça.
Combien de temps cela te prend-il pour écrire les textes d’un tel album ?
Je
pense que pour cet album, j’ai bossé la tête dans le
guidon pendant 2 semaines plus de 12 heures par jour pour écrire
les paroles. Pendant 2 semaines, je suis resté plongé
dans mes livres en ne faisant rien d’autre. Mais sur les autres
albums, ça a déjà été
différent. Pour Black Seeds Of Vengeance, ça m’a
pris un an et pour In Their Darkened Shrines, ce fut assez long aussi
et bien sûr, pour In The Catacombs Of The Nephren-Kâ, le
processus s’est étalé sur plusieurs années !
On a tellement bossé sur ces titres pour être prêt
pour ce 1er album, que le processus fut évidemment très
différent. Nous n’étions pas un groupe pro qui
n’avait que ça à faire à
l’époque, donc ça s’est étalé
dans le temps. Pour Annihilation…, cette fois, j’ai
vraiment été très inspiré et j’avais
une idée précise de ce que je voulais faire. Je suis donc
resté concentré dessus jusqu’à ce que ce
soit terminé.
Quelle
importance donnes-tu justement aux textes, sachant que si on ne les a
pas sous les yeux, on ne comprend rien, avec tous ces grognements ?
Oh,
c’est du death metal quand même, tu vois. Pour moi,
c’est comme ça et je l’accepte. La musique rock en
général ne doit pas être facile à
comprendre. Prenons l’exemple de Mick Jagger : qui en a quelque
chose à branler de ce qu’il raconte – rires (who the
fuck knows what the fuck he says ? – dans le texte…) ?
S’il commençait à prendre le temps
d’expliquer et de prononcer chaque putain de syllabe
parfaitement, nous perdrions cette putain d’essence rock n’
roll. Je dis non. Je dis plutôt nous concernant qu’il doit
y avoir une passion animale dans le Metal, et les paroles en sont la
connexion humaine. Tu dois toucher du doigt cette putain de furie.
Ça signifie simplement pour moi qu’il faut faire ressortir
cette passion animale démonique. Ça doit sonner comme les
portes de l’Enfer qui s’ouvrent. Ça ne veut pas dire
que je vais parler de Satan dans mes titres, je n’en ai rien
à foutre de ça, c’est bon pour les caves ça.
Même s’il n’y a que les mecs qui ont le temps
d’apprendre mes paroles qui vont me comprendre quand je growle,
je m’en tape. C’est juste de la sauvagerie, un feeling.
Ceci
dit, vu le temps et l’application que tu mets pour écrire
tes paroles, c’est peut paraître assez bizarre comme
raisonnement. Il y a là presque contradiction.
C’est sûr, tu as raison, mais c’est comme ça que ça marche !
Sans
parler de « In Their Darkened Shrines », musicalement,
quelles sont les évolutions majeures selon toi entre «
Black Seeds… » et « Annihilation… »,
que je trouve assez éloignés ?
Sur «
Black Seeds… », on a plus bossé sur les
atmosphères sans que ce ne soit purement du Metal. Nous voulions
faire quelque chose de différent. Sur « Annihilation Of
The Wicked », définitivement, c’est un putain
d’album Metal ! Rien d’autre à rajouter :
c’est du Metal (et il tape sur la table avec son poing…).
J’ai
toujours aimé vos parties de batterie sur les albums
précédents, mais avec George Kollias derrière les
fûts, il semble que vous n’ayez plus de limites au niveau
rythmique sur cet album. Vraiment, c’est fantastique…
Qu’en penses-tu ?
Pour parler de son jeu, ce que nous
aimons avec George, c’est qu’il est propre, technique, et
avec le soin qu’il prend à être précis
rythmiquement quand nous jouons ensemble, nous ne pouvons
qu’être admiratif devant lui. Il pousse tout le groupe vers
le haut. Avec certains de nos batteurs précédents, qui
étaient moins impliqués intellectuellement dans le
groupe, c’était parfois difficile de jouer car leur temps
de jeu, physiquement aussi, était plus limité. Avec
George, c’est facile ; même quand nous passons des trucs de
fous à la guitare, on reste ensemble parce que George est un
tueur.
Il vit aux States ou pas maintenant ?
Non,
il vit toujours en Grèce mais dès que nous avons besoin
de lui pour bosser en répète, pour écrire ou faire
quoique ce soit, il prend un avion illico sans sourciller et vient
vivre dans mon appartement le temps qu’on ait terminé.
Sur
cet album, vous avez laissé un peu de côté les
intros orientales et sombres, pour vous recentrer sur les compos, pour
faire un album typiquement Metal, comme tu l’as dit. Vous pensez
que vous ne deviez pas aller plus loin, par rapport à «
Black Seeds… » ou « In Their Darkened Shrines
», où il y en avait plus ?
Je pense que chaque
album doit avoir son propre esprit. Là, ce que nous voulions
faire, c’était un album de Metal sauvage et brutal. Dans
ce cas, il n’y avait pas besoin de beaucoup d’intros.
Ça aurait rallongé l’album inutilement. Qui sait,
pour le prochain album, il y aura une centaine d’intros ! On
verra…
Autre chose, les
passages lourds sont plus présents sur cet album. Vous vous
êtes rendus compte que ces passages là passaient mieux en
live, ou c’est juste une évolution naturelle de votre
musique ?
Juste une évolution naturelle. Je pense que
quand tu as des parties heavy lentes, ça donne un beau contraste
par rapport aux parties rapides. Si ce n’est pas le cas, la
musique devient chiante. Il faut différentes choses à
entendre. Toujours ces changements de tempo ;ça rend les choses
beaucoup plus intéressantes je pense.
En
live, à Anvers, j’ai halluciné quand j’ai vu
ton rack d’effets ! Comment arrives-tu à gérer tout
ça, sachant que c’est toi en plus qui déclenches
les intros avec ton ordinateur portable ? C’est un boulot
colossal en fait, les gens ne s’en rendent pas bien compte…
Merci
! En fait, je répète beaucoup, je me mets dans les
conditions du live. Tu sais, je ne prends aucune putain de drogue donc
mon esprit est clair quand je joue et je peux faire ce que je dois
faire.
En
live, d’ailleurs, la contribution vocale de Dallas a
été étendue… Il a dû faire un
sacré boulot pour reprendre toutes les parties de Jon, non ?!
Franchement,
ses performances live me mettent sur le cul. Il est très fort.
Musicalement, il maîtrise complètement : ses parties de
guitare, son chant, la puissance qu’il dégage en chantant,
whaww !!!
Pourquoi tu n’as pas repris plus de parties de Jon, les laissant à Dallas ?
Je ne peux pas chanter comme Dallas, je chante comme Karl. Mon style est beaucoup plus profond, sombre…
Des gens ont cependant été étonnés de la place centrale que Dallas a pris sur scène.
Bah,
je chante aussi beaucoup en fait. Le truc c’est justement que
Dallas chante ses parties + celles que Jon faisait avant. Donc,
seulement maintenant, Dallas chante plus… NILE a toujours
eu 3 chanteurs, c’est pourquoi Joe (Payne – basse) commence
à chanter un peu aussi, tu verras ça ce soir… Il
assure bien aussi. Je suis content comme ça, ça
fonctionne bien.
Parlons
maintenant de cette tournée qui s’annonce en Europe, en
septembre. Déjà, comment jugez-vous cette affiche et
avez-vous eu votre mot à dire sur les groupes qui la composent ?
Nous
sommes vraiment fans et amis de BEHEMOTH. Ils sont comme nos
frères Metal. Donc, c’est cool de tourner avec eux.
Qu’as-tu pensé quand HATE ETERNAL a annulé sa venue sur cette tournée ?
Je
suis déçu. Ce sont aussi des amis et un sacré bon
groupe ! Des musiciens incroyables. Je suis triste qu’ils ne
soient pas là.
Les 2
dernières questions : dans une chronique du dernier album de
Hate Eternal, dans un gros magazine français, le gars a
écrit que l’avenir du death metal était Hate
Eternal justement… et Nile ! Pense-tu comme lui ?
Ce
n’est pas à moi de le dire… Mon boulot est de
bosser dur et de faire de mon mieux. Le reste, je le laisse à
ceux qui écrivent.
Last question : que penses-tu du rôle des webzines comme Noiseweb, pour la promotion des groupes ?
Je
pense qu’il y a un gros potentiel là-dedans. Certains sont
vraiment bien faits. C’est un moyen facile de toucher les gens :
tu t’assois devant ton ordinateur et BANNNGG ! Tu te retrouves
dans la seconde dans le monde du Metal. C’est vraiment
incroyable, dingue. Le potentiel est énorme : quand tu penses
que dès que tu dis un truc, c’est retranscrit partout dans
le monde en quelques heures : whaawwww !
Un
dernier mot pour les fans français comme moi, qui n’en
peuvent plus d’attendre le Harvest Festival et pour ceux qui
n’ont pas encore écouté l’album, pour leur
donner définitivement envie de l’acheter ?
Ah ah
ah… C’est difficile de leur dire ça par
moi-même ! Je peux simplement dire : ce fut cool de parler avec
toi, pour cette interview bien fun. J’ai passé un bon
moment.
Merci bien !
Et hello à tes lecteurs !
PS
: Many thanx and big hello once again to Yvonne, from Relapse Records,
for her intervention for this interview and the guestlist for this show
in Anvers !
And
of course, at last but not least, big thanx to Karl Sanders, for his
time, sympathy and talent ! You guy rule !!! See ya all soon again in
Europe…
Site de NILE : http://www.nile-catacombs.net
Chronique du dernier album :
http://www.noise-web.com/chroniques/2005/nileannihilation.htm
Photos de NILE sur Noiseweb :
Harvest Festival – Septembre 2005
http://www.noise-web.com/photos/harvest.htm
No Mercy Festival – Mars 2005
http://www.noise-web.com/photos/nomercy.htm
