CHARRED WALLS OF THE DAMNED


The new All-star Band from USA...


Death, Control Denied, Iced Earth, Judas Priest, Sadus… pas mal comme noms sur une biographie pour un nouveau groupe, n’est-ce pas ? Alors si l’un des meilleurs batteurs de sa génération, le dénommé Richard Christy, réunit des artistes/amis issus des formations précitées pour créer une dream team du Metal, cela s’appelle Charred Walls Of The Damned. Leur premier effort éponyme accompli avec la sueur et le cœur va ravir tous les fans de (Heavy) Metal en général. Rencontre avec le très sympathique et prolixe musicien, avec en prime quelques scoops pour les nostalgiques de Death/Control Denied et quelques anecdotes personnelles… Stay heavy !

Interview parue également dans le Metal Obs' 37 de Février 2010

Entretien avec Richard Christy (batterie) – Par Seigneur Fred
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Salut Richard ! Peux-tu te présenter à nos lecteurs et résumer tes différentes collaborations au sein des célèbres groupes avec lesquels tu as joués ?
Salut ! Mon nom est Richard Christy. Déjà, merci beaucoup pour cet entretien! Je suis l’ancien batteur des groupes Death (sur l’album The Sound Of Perseverance, le CD/DVD Live In Eindhoven et le Live In LA CD/DVD) et Iced Earth (les albums Horror Show, The Glorious Burden et Tribute To The Gods). Je joue donc de la batterie couramment, et je compose la musique et écrit les paroles pour mon nouveau groupe nommé Charred Walls Of The Damned.

Maintenant, pourrais-tu présenter ce groupe ? Comment est-il né ? Et quel est le line-up exact car cela ressemble à un incroyable « all (metal) stars band » ?!
Merci beaucoup de dire cela ! Au chant, nous avons le légendaire Tim “Ripper” Owens, anciennement dans Judas Priest et Iced Earth,  également dans Beyond Fear et en solo sous son nom. A la basse, j’ai l’incroyable Steve DiGiorgio, anciennement dans Death, Iced Earth, etc. et régulièrement dans Sadus. Aux guitares et aussi à la production sonore pour ce premier album, le super talentueux Jason Suecof qui a produit All That Remains, Black Dahlia Murder, Job For A Cowboy, Trivium, Chimaira et bien d’autres… J’ai commencé à écrire toutes les chansons de ce disque il y a environ deux ans et ça fait environ cinq ans, depuis que j’ai tourné et enregistré avec Iced Earth, et je voulais vraiment revenir à ça, enregistrer et tourner. J’ai pensé que la meilleure solution pour faire cela était d’écrire un album et d’appeler de très bons amis à moi pour jouer dessus. C’est alors que j’ai contacté Jason Suecof, avec qui je suis ami depuis 1999, à l’époque où je vivais en Floride. C’est un producteur impressionnant et un fin joueur de guitare, notamment à la technique du “shredding” et on avait composé de la musique déjà ensemble en 2001, donc je savais que je le voulais lui à la guitare et à la production. Ensuite, j’ai contacté Steve et Tim avec qui j’ai joué dans Iced Earth et aussi en plus dans Control Denied pour Steve. C’est mon bassiste favori et Tim mon chanteur préféré, et il s’avère que ce sont de très bons amis aussi donc je savais que nous aurions beaucoup de plaisir en studio. Et je savais aussi qu’ils feraient un travail incroyable sur l’album donc je suis très reconnaissant qu’ils aient accepté de me rejoindre.

Et comment doit-on considérer justement Charred Walls Of The Damned : un simple projet parallèle, juste un groupe de studio, ou bien un vrai groupe à part entière ? Quel était le but lors de sa fondation vers 2008/2009 ?
Je le considère définitivement comme un véritable groupe. Tout le monde a eu un grand rôle dans l’élaboration des chansons en studio. Et quand bien même j’avais déjà écrit toutes les paroles et la musique, j’ai dit à Jason, Steve, et Tim que je voulais qu’ils mettent leurs idées dans les chansons aussi, donc je considère cela assurément comme un groupe. Nous allons jouer en live aussi, je suis d’ailleurs en pourparlers avec des agents pour programmer certains concerts pour le groupe. J’espère donc avec succès que nous viendrons vous voir en Europe cet été lors des festivals ! Quand j’ai créé le groupe en 2008, mon objectif était de faire un album de Heavy Metal qui tue et dont je serais fier ! Je suis passionné de musique, et je suis un fan de métal de longue durée, et cela me donne tant de joie d’écrire et de jouer de la musique que j’ai voulu tout simplement faire un album de métal dont je serais fier et j’espère que les fans de métal apprécieront aussi !! Un autre but aussi était de revenir sur scène et jouer de la batterie à travers le monde entier. Cela me manque de tourner et d’être sur scène, je suis donc très excité à l’idée de jouer notre album en live cet été !!

CHARRED WALLS OF THE DAMNED

Que signifie le nom du groupe au fait : Charred Walls Of The Damned ?
J’adore raconter l’histoire de comment j’ai trouvé ce nom. Je travaille sur une radio relativement populaire pour une émission aux U.S.A. intitulée The Howard Stern Show. C’est un job très amusant et mon travail justement consiste à écrire des scènes de comédie, produire des chansons, et aussi de faire des farces au téléphone à l’antenne. Je suis un grand fan des canulars téléphoniques de “The Jerky Boys” donc j’adore faire ça et c’est une partie de mon dur métier (rires) !! Eh bien un jour, mon partenaire d’écriture pour ces comédies, Sal Governale, et moi-même, avons appelé au téléphone une radio chrétienne au Sud des Etats-Unis. La personne de l’émission religieuse que nous avions en ligne pour la blague est devenue folle parce que l’on disait des choses vulgaires à l’antenne, et elle a commencé à hurler après nous et à dire que parce que l’on faisait de ce type de blagues, nous allions aller en enfer et si l’on ne changeait pas nos manières, nous serions détruits à force de griffer et de toucher le mur en feu (puis carbonisé) des lamentations, d’où le « Charred Walls Of The Damned » ! Et j’ai donc regardé, médusé, mon collègue Sal Governale, et nous nous sommes dit tous les deux en même temps : “C’est un putain de nom, ça, pour un groupe” ! Donc voilà comment j’ai obtenu le nom !

J’ai tout de même été un peu surpris de voir dans le line-up Jason Suecof et de l’écouter à la guitare dans ton groupe de Heavy Metal car en général il produit des groupes plus modernes, plus à la mode ou plus extrêmes dans la veine metalcore, deathcore, thrashcore… (Trivium, Chimaira, The Black Dahlia Murder, Daath, God Forbid, etc.). Peux-tu m’expliquer ton choix, outre qu’il soit un ami ?
Jason est un génie de la musique. Bien qu’il produise en effet beaucoup de nouveaux groupes, il écoute toujours beaucoup de choses anciennes, beaucoup de métal « old school » comme moi. Un de ses groupes favoris est Watchtower et ça l’est aussi pour moi. Jason et moi avons beaucoup de goûts musicaux similaires en fait et nous travaillons bien ensemble à son studio, et on prend beaucoup de plaisir à traîner ensemble. Je voulais vraiment qu’il soit dans le groupe. Je veux montrer aux gens qu’en plus d’être un producteur étonnant, il est aussi un incroyable guitariste ! Je suis si content que maintenant les gens puissent écouter ce disque et découvrir ô combien Jason est à la fois un joueur de guitare, un compositeur et producteur…

Ce disque est plutôt inspiré et très Heavy. Les riffs et les soli sont très bons, techniques et incisifs, tes rythmiques sont vraiment punchy, et quelle voix ce Tim !! Mieux que Rob Halford désormais (rires) !!! Comment se sont passés la composition, l’écriture, et l’enregistrement ? Avez-vous vraiment travaillé en équipe, comme une “dream team” ?
Merci beaucoup pour ces compliments au sujet de l’album ! Depuis que nous vivons tous à différents endroits des Etats-Unis, c’est plus facile pour moi d’écrire la musique d’abord chez moi depuis New York. Et alors je présente les démos au groupe via Internet. Pour cet album, j’ai écrit toute la musique et joué la guitare, la basse, et la batterie et chanté des idées sur les enregistrements de démo. Ensuite, c’est alors que j’ai envoyé cela à Jason, Tim et Steve afin d’écouter et de s’entraîner et aussi pour qu’ils y ajoutent leurs propres idées. Je savais que les chansons changeraient un peu depuis le processus de démo à l’enregistrement, et spécialement quand Jason et moi nous sommes vus pour la pré-production. Jason est un compositeur hors-pair, et je savais qu’il serait capable de rendre les chansons encore meilleures. On a fait deux jours de pré-prod aux Audiohammer Studios en Floride où l’on a écouté les chansons et il m’a dit si tel ou tel passage était trop long, trop court, ou si l’on pouvait changer certains riffs. Il a aussi apporté des idées de mélodies vocales et des petits sons à droite à gauche. Il a donc eu une grande contribution à l’écriture de cet album et à sa réalisation.

Mais chacun a déjà son groupe ou ses activités : Jason Suecof est producteur, Tim “Ripper” Owens chante dans Yngwie Malmsteen’s Rising Force et en solo, quant à Steve Digiorgio, en plus de Sadus, il est omniprésent (rires) ! Est-ce que c’est facile pour vous tous de répéter pour Charred Walls Of The Damned ?
Oui, c’est en fait assez difficile pour nous d’arriver à être ensemble car nous sommes éloignés les uns des autres dans le pays et c’est cher de voyager tous pour aller à un endroit. C’est pourquoi nous n’avons même pas encore de photos promotionnelles de tout le groupe à l’heure où je te parle parce que ça revient trop cher d’arriver à tous se retrouver. C’est une chose à laquelle j’avais pensé bien évidemment. En mettant en route ce groupe, je savais que chacun d’entre nous était très occupé dans ses différentes activités et jobs, et moi le premier, avec mon travail quotidien dans le Howard Stern Show. Chacun est donc compréhensif à propos des programmes à venir, des répétitions et de tout ça. Pour nos concerts à venir, nous avons planifié les choses pour quelques mois et nous serons capable de nous organiser pour voyager et répéter donc on peut être tous ensemble et on va être prêts pour jouer live, t’inquiète pas ! Ce sera une chose spéciale quand on se verra tous et que l’on jouera ensemble sur scène. Malgré tout cela, nous ne serons pas capables de faire de longues tournées de plusieurs mois malheureusement mais nous partirons tourner deux ou trois semaines à chaque fois et aussi faire des festivals durant les week-ends par exemple.

CHARRED WALLS OF THE DAMNED

Certaines chansons contiennent des influences speed, thrash (par ex. : “Ghost Town” ou “The Darkest Eyes”) et death dans certaines techniques rythmiques. On peut supposer que cela vient de ta collaboration passée avec Death et Control Denied ?
Oui, je dirais que cela vient de mon amour pour le Death Metal et du fait d’avoir joué avec Death et Control Denied, mais aussi du temps où je jouais avec mon groupe Burning Inside, quand j’étais en Floride. Nous étions très techniques, c’était du Death Metal progressif. J’aime tout type de Metal, tu sais : death metal, black metal, power metal, viking metal, thrash metal, heavy metal, tout ! Donc je pense que quand je compose de la musique, toutes mes influences se mélangent plus ou moins, et j’aime justement que Charred Walls Of The Damned contienne des éléments de différents styles de métal. Je me régale à jouer des “blast beats” et je voulais définitivement avoir tout cela dans l’album, comme aussi des riffs plus typés Death Metal ou des riffs plus mélodieux.

J’avais entendu parler d’une suite possible à l’album The Fragile Art Of Existence, le premier album de Control Denied, paru en 1999, sur lequel tu jouais de la batterie avec Steve à la basse. Entre temps, il y a eu l’album Unreleased Themes From Control Denied disponible en téléchargement en 2000. Mais la rumeur circulait que le groupe voulait continuer et terminer l’oeuvre principalement composé par Chuck Schuldiner (R.I.P.) avant sa disparition. Quelle est la vérité là-dessus ?
Oui, nous sommes en train de travailler et nous allons tâcher de finir l’album cette année !  Finalement, il semble que les situations juridiques et légales avec l’ancien label de l’époque qui devait sortir ce second album et pour lequel nous avions signé, ont été clarifiées. Je suis si excité d’avoir Steve, Shannon Hamm et Tim Aymar de retour en studio avec Jim Morris pour finir cet incroyable album. Mes parties de batterie et les parties de guitares de Chuck (R.I.P.) avaient été enregistrées en 2000. Par conséquent, on a juste à finir avec la basse à enregistrer, et les guitares et le chant de Shannon. Nous sommes en train de travailler en ce moment sur le planning de chacun afin que tout s’enchaîne correctement. On va donc aller en avion à Tampa aux célèbres Morrisound Studios pour enregistrer. Je suis très ami avec la famille de Chuck et je sais qu’ils sont très excités à l’idée que les fans écoutent l’album.

Dans ton passé, comment as-tu appris à jouer de la batterie ? Par toi-même ou bien avec un professeur ? Et quels conseils donnerais-tu à nos lecteurs français qui veulent se mettre à la batterie et qui rêvent de devenir un grand batteur comme toi ?
Merci beaucoup de dire cela tout d’abord. C’est très sympa de ta part ! J’ai appris la batterie à la fois en pratiquant, en écoutant les disques et aussi en prenant des leçons et en jouant dans un groupe à l’école quand j’étais enfant. Je fus très chanceux d’avoir des parents me soutenant et m’encourageant justement à rejoindre ce groupe à l’école quand je n’avais que dix ans pour jouer de la batterie. Ils m’ont offert mon premier kit de batterie pour cent dollars à un petit magasin dans le Kansas ! J’avais pour habitude de jouer continuellement les albums d’Iron Maiden et de Twisted Sister quand j’avais dix ans donc, et c’est comme ça que j’ai eu ma première batterie pour commencer à jouer du métal. L’une des principales raisons pour lesquelles je voulais jouer de la batterie est née quand j’ai entendu la batterie sur la chanson de Van Halen “Hot For Teacher” en 1984, et j’avais alors dix ans. J’ai entendu le titre et je me suis dit alors : « Faut que j’apprenne à faire ça ! ». J’ai eu aussi de la chance que mon professeur à l’école de musique soit un très bon batteur de jazz et il m’a donc enseigné beaucoup de belles choses dans le domaine du jazz et aussi les groupes de percussions qui défilaient dans la rue alors quand j’étais très jeune. Je pratiquais encore et encore, presque tous les jours, grâce à des livres que mon professeur me recommandait, comme Stick Control de George L. Stone, c’est un livre incroyable d’apprentissage sur la batterie et il a eu une grande influence sur mon style de jeu, je pense. Et mon conseil pour quelqu’un qui veut apprendre cet instrument serait d’écouter le plus possible de styles différents de batterie parce que tu mélanges alors tous les styles pour créer et développer ton propre style ensuite. Il faut pratiquer le jazz, la musique latine, le métal (Death, Heavy, etc.), bref chaque type de jeu. Aussi, il faut être sûr de pratiquer régulièrement et ne laisser personne te décourager. Si tu veux le faire et que tu travailles assez dur, tu peux devenir aussi bon que n’importe quel batteur dans le monde. Cela demande juste beaucoup de temps et de travail, et de l’implication. La chanson “Blood On Wood” sur mon album est justement liée à mon amour pour la batterie, pour lequel je suis prêt à tout sacrifier pour !! Je fus inspiré pour écrire les paroles un jour quand, alors que je m’entraînais à la batterie, j’ai vu par terre du sang partout et sur une de mes baguettes car une ampoule avait éclaté sur mon doigt sans même m’en rendre compte ! Jouer de la batterie a une influence positive sur ma vie et m’a toujours permis de me dépasser en relativisant les choses, d’où le sujet de cette chanson, “Blood On Wood”.

CHARRED WALLS OF THE DAMNED

A propos de ta collaboration dans The Howard Stern Show à la radio où tu as commencé en 1999 je crois, quels sont tes meilleurs souvenirs en une décennie d’humour trash et de rires ? Et n’y a-t-il pas un projet de film là-dessus, d’ailleurs ?
J’aime tant ça, travailler avec The Howard Stern Show ! C’est le meilleur job auquel je pouvais rêver parce que je suis un grand fan de l’émission depuis 1995. J’adore la comédie et écrire des sketches, et chaque jour, dans l’émission, ce n’est que du fun ! Probablement que mon meilleur souvenir en travaillant là-bas fut le jour où le catcheur professionnel The Iron Sheik vint à l’émission. Il est complètement fou et très sauvage comme mec, donc mon collègue et co-auteur de nos sketches, Sal Governale, et moi-même avions décidé de nous déguiser en lutteurs en choisissant les adversaires qu’il déteste comme Ultimate Warrior et Randy “Macho Man” Savage, en nous frottant à lui et ça l’a rendu dingue ! Eh bien, ça a très bien marché parce que Iron Sheik pensait sur le moment que nous étions les vrais catcheurs, et il est devenu fou et a commencé à crier et à nous menacer parce qu’il croyait véritablement que c’était eux ! Pourtant, on n’est pas comme les vrais mecs ; Sal et moi n’avons rien à voir : on a une taille normale et on n’est pas trop musclés ! Mais il était si déchaîné qu’il n’avait pas compris qu’on lui jouait un tour ! Ce fut un grand moment de délire parce que j’ai toujours était fan de catch depuis les années 1980 et ce fut génial de se déguiser ainsi, comme les catcheurs des années 80. Et je continue d’ailleurs de travailler pour l’émission de Howard tant qu’il est encore à l’antenne et j’ai aussi en effet des projets de films et de télé à venir. J’ai justement fini de mettre en boîte une émission populaire de Heavy Metal à la  TV pour VH1 Classic en Amérique, intitulée That Metal Show. Ce fut beaucoup de plaisir et mon bon ami Rudy Sarzo (Ndlr : célèbre bassiste cubain des années 1980 ayant joué avec Quiet Riot, Dio, Whitesnake, et Ozzy Osbourne) est également dans l’émission à mes côtés. Rudy a toujours été l’un de mes héros de métal, ce fut donc vraiment cool de faire partie de l’émission avec lui ! J’ai aussi réalisé un film, Serial Buddies, l’an dernier et qui sortira cette année. Je suis très excité de le voir fini et je pense que ce sera un film vraiment drôle !

Pour finir, que veux-tu ajouter pour tes fans et pouvons-nous espérer vous voir bientôt sur scène France ?
J’adore les fans français ! J’ai joué ici avec Death puis Iced Earth et chaque concert en France était terrible ! Paris est l’une de mes villes favorites dans le monde, et je pense que le pays entier est absolument magnifique ! De plus, certains de mes nouveaux films d’horreur préférés proviennent de France, comme le film génial Inside ! J’aimerais assurément venir jouer chez vous cet été avec Charred Walls Of The Damned et je ne pourrai attendre plus longtemps pour boire du bon vin français et du champagne (rires) ! Alors à bientôt en tournée !

Bonne chance à Charred Walls Of The Damned, Richard.
Merci beaucoup pour cet entretien. Prenez soin de vous et de vos lecteurs et j’espère tous vous voir cet été !!!


CHARRED WALLS OF THE DAMNED – Charred Walls Of The Damned
Metal Blade / Season of Mist



Myspace : www.myspace.com/charredwallsofthedamned