ANTARES PREDATOR
The Apocalypse is near...

Pas certain que beaucoup d’entre vous connaissent les Norvégiens d’Antares Predator, mais on espère qu’avec cette interview, ça va changer car leur premier album, Twilight Of The Apocalypse, est tout bonnement une vraie tuerie Death/Black moderne, qu’on a mise en sélection le mois dernier. Si on vous dit que le groupe compte en ses rangs des ex-Keep Of Kalessin ou encore le batteur de Belphegor, vous commencez à saisir ? On a donc contacté le maître à penser de la formation, Øyvind Winther, pour en savoir un peu plus… Découverte.

Interview parue également dans le Metal Obs' 39 d'Avril 2010

Entretien avec Øyvind Winther – Par Will Of Death et Sophie Carron
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Tout d’abord, félicitations pour votre excellent travail ! Cet album botte le cul… Quelles sont les premières impressions des médias et des fans et est-ce que cela vous surprend ?
La majorité des compte-rendus que j’ai pus lire sont très positifs et les échos sur l’album le sont aussi de manière générale. Honnêtement, je serais surpris si l’album était massacré par la presse mais en en même temps, notre musique ne plaît pas non plus à tout le monde, ça, c’est clair.

Antares Predator semble exister depuis plus de 10 ans maintenant mais Twilight Of The Apocalypse est votre 1er album. Pourquoi les choses ont-elles pris autant de temps ?
Je pense que la raison majeure a été notre recherche continuelle pour le bon line-up. Ce groupe a commencé comme mon projet solo au milieu des années 90 et il a commencé à devenir un groupe vers 2000. Je recherchais un line-up qui pouvait jouer les chansons que je composais selon ma vision des choses. Je ne vois pas l’intérêt d’enregistrer un album avec un chanteur qui ne convienne pas au style de la musique par exemple. Et puis les gens impliqués doivent être sur la même longueur d’ondes que les ambitions du groupe. J’ai toujours trouvé inutile de sortir un album avant d’être en confiance avec le groupe et avant d’être satisfait que cet album sonne juste. A cause de cela, énormément de gens ont été impliqués dans Antares Predator  pendant des années...  Puisque j’étais l’élément moteur derrière tout ça, ma situation personnelle de 2003 à 2007 a fait que le groupe est resté inactif la plupart du temps. Ce n’est qu’après l’arrivée de Steffan Schulze et de Jan Benkwitz vers 2008 que ça a commencé à bouger et que les choses se sont mises en place.

Øyvind, tu as joué dans Keep of Kalessin… Pourquoi as-tu quitté le groupe et que penses-tu de leur récente évolution ? Tu n’es pas frustré de ne pas faire partie de l’aventure maintenant qu’ils ont du succès ?
A un moment donné, on a proposé à Keep Of Kalessin de faire de plus longues tournées mais avec une paye minime comme d’habitude. J’étais dans une situation où c’était économiquement impossible pour moi. Je suis parti de chez mes parents à l’âge de 17 ans, j’avais des factures à payer et un job pour les payer. Les autres membres habitaient encore chez leurs parents (nous avions 18-21 ans à l‘époque) alors bien sûr, ils pouvaient partir en tournée toute l’année s’ils voulaient,  dans la mesure où quelqu’un s’occupait de la bière pour le voyage. Si j’avais dû tout quitter pour partir en tournée avec un groupe, ça aurait été avec un groupe avec une meilleure emprise sur les choses que Kalessin en ce temps-là. Nous avons même eu un souci pour payer la location du studio et on s’est fait jeter pour retard de paiement ou pour avoir fait le carnage dans le studio après une fête bien arrosée. Ce n’était pas le genre d’équipe pour qui j’aurais tout quitté et gagné ma vie. Les Kalessin que tu vois aujourd’hui sont aussi professionnels qu’ils peuvent l’être mais 11 ans ont passé….De toute façon j’ai essayé d’aider les gars à trouver un remplaçant pour moi mais Kalessin est resté au point mort pour plusieurs raisons rapidement après ça. Je n’ai pas quitté le groupe parce qu’ils n’étaient pas mes amis, ça, c’est sûr. Rapidement après mon départ de Kalessin, Ghash et VYL ont rejoint Antares Predator et l’histoire a continué. Je ne suis pas du tout frustré de ne pas faire partie de l’aventure et je suis content de voir que le groupe marche bien aujourd’hui, surtout parce que je sais combien de travail et de dévouement ils mettent dans ce groupe. Le succès n’arrive pas par accident pour la plupart des gens et surtout pas pour Keep Of Kalessin.

Comment décrirais-tu le style du groupe ? Si je te dis que tu joues un mélange de Black Metal moderne et d’éléments Thrash, tu es d’accord ? Quels sont tes influences  musicales  (Keep Of Kalessin bien sûr, Emperor et Dimmu Borgir sont souvent cités quand on parle de ton groupe..) ?
Selon moi, le terme « Black Metal » a plus ou moins perdu son sens ces derniers temps mais je trouve que tu as plutôt raison quand même. Notre musique est souvent qualifiée de Metal extrême comme beaucoup de groupes de nos jours. Nous avons des éléments Thrash surtout à cause des riffs de guitare très aigus et rapides, je crois. Nos influences Black Metal se rapprochent surtout des sons de la 2ème vague du début des années 90 par rapport à laquelle le style de voix de Steffan est assez proche, à mon avis. Les gens disent toujours que nous sonnons assez comme Ihsahn d’Emperor, mais je n’en suis pas si sûr. Nous avons quelques éléments symphoniques et mélodiques, et nous avons aussi quelques effets et du synthé pour renforcer certains passages et ambiances de notre musique. C’est probablement pour ça que certains citent des influences symphoniques et des groupes comme Dimmu et Kalessin. Les percussions sur l’album Twilight ne sont pas des plus dynamiques mais l’obsession de Jan pour les roulements de batterie hyper rapides  et  de haute précision comme Nile et Behemoth ont eu un impact sur le son final, c’est clair. Je ne pense pas que nous ayons encore vraiment trouvé notre style, et nous aimons explorer et essayer tout ce qu’on trouve, pour voir ce que ça donne. Notre prochain album sera très différent du 1er. La plupart d’entre nous écoute une large variété de styles musicaux et ça nous a sûrement influencés en tant que musiciens. Quand j’étais à l’école de musique d’Heimdal College pendant 3 ans, j’avais un prof de guitare Suédois génial, son nom est  Hakan Lindquist : il a vraiment eu un énorme impact sur ma façon de jouer. A côté de ça, Dimebag Darrell et Pantera ont été importants, comme j’ai grandi en jouant des chansons de Pantera à la guitare. La musique que nous écoutons a de l’influence sur nous, je pense, et en plus des groupes classiques comme Bathory, Emperor et Darkthrone, j’ai tendance à chercher de nouvelles et d’intéressantes musiques tout le temps. J’en ai un peu marre d’entendre que tout était mieux avant et j’aime penser que le nouveau line-up d’Anthrax fait de la meilleure musique que leur temps de gloire passé par exemple.

ANTARES PREDATOR

Comment as-tu recruté les musiciens de ce projet ? Pourquoi eux ? C’étaient des amis à toi ?
Pour sortir cet album, nous avions besoin d’un batteur de renom international. C’était du moins mon avis quand nous le recherchions. Ceux que je connaissais et qui pouvaient faire l’affaire étaient déjà impliqués dans des groupes très occupés et ceux que je ne connaissais pas ne me répondaient jamais. J’ai découvert Jan parce qu’il avait laissé des commentaires sur la page web de Keep Of Kalessin et ça m’a conduit à ses nombreuses vidéos sur Youtube où il montre toutes sortes de jeux de batterie complètement dingues. Je lui ai demandé s’il pouvait faire un essai sur la chanson « Orion » et peu de temps après, nous enregistrions la batterie pour l’album entier au Studio Kohlekeller. Je pense que j’ai toujours eu une obsession pour la précision dans le Metal et il était tout à fait extrême de ce point de vue. J’ai remarqué Steffan parce que son groupe Harm figurait sur un CD démo « Norsk Urskog » qui était distribuée au festival Inferno Metal en 2008. Nous avons fait des tests avec plusieurs chanteurs pour trouver le bon son, mais Steffan m’a bluffé avec son chant. Surtout parce que son désespoir et sa rage sonnaient sincères et vrais, ce que je trouve extrêmement important. Mikal est avec Antares Predator depuis plusieurs années et je l’ai rencontré pour la première fois à l’école de musique Heimdal vers 1995.

C’est assez inhabituel de voir un groupe Norvégien travailler avec un label Australien… Comment cela s’est-il fait et es-tu content d’eux pour le moment (promotion, interviews, distribution…) ?
Je reconnais que c’est assez inhabituel mais l’endroit où se trouve le label ne fait pas vraiment de différence. Battlegod a entendu notre travail et a voulu sortir l’album. La distance n’a plus d’importance avec Internet et tout ça ; nous communiquons avec eux surtout par e-mails comme nous le ferions sûrement avec n’importe quel autre label. Ce que je peux dire, c’est que la communication avec ce label est meilleure qu’avec les autres labels avec qui j’ai pu travailler et nous sommes bien tenus au courant de ce qui se passe à tout moment. La distribution et la promotion se sont aussi très bien passées jusqu’à présent pour un label de cette taille, donc nous sommes tout à fait satisfaits.

Quelle était l’idée quand vous avez commencé à composer les chansons de Twilight…, musicalement ?
Personnellement, je compose les chansons ou j’enregistre des idées tout le temps, pas seulement du Metal extrême mais tout ce qui me passe par la tête. Pendant longtemps, seuls les riffs ou les idées sonnant Heavy Metal des années 80 sont enregistrés et de temps en temps, les trucs extrêmes qui iront pour Antares Predator. Il n’y a jamais eu de stratégie musicale derrière les chansons et elles ont grandi et évolué avec la situation changeante d’Antares Predator au fil des années.

Y a-t-il un concept dans l’album (les titres comme « Downfall », « Wasteland », « Twilight Of The Apocalypse » me font penser à la fin du monde, à quelque chose de très sombre, avec un côté science-fiction…) ?
La chanson « Twilight Of The Apocalypse » n’a certainement rien à voir avec ces histoires d’apocalypse qu’on entend comme 2012, les prophéties de Nostradamus ou des trucs du genre. Le concept de l’album a à voir avec nous, les êtres humains, comme étant nous-mêmes l’Aube de l’Apocalypse. En tant qu’espèce, nous sommes devenus notre pire ennemi et nous sommes complètement hors de contrôle. Nous sommes aveugles et ignorants et extrêmement faibles en pseudo science et religion. Twilight Of The Apocalyse (Trad : Aube de l’Apocalypse) ne veut pas dire la fin du monde, mais la fin de notre monde, tel que nous le connaissons. Donc, les chansons de l’album parlent toutes d’un côté plus sombre de l’espèce humaine et racontent différences histoires sur ce thème. Je ne le vois pas comme un album concept mais ça reflète sûrement un côté misanthrope chez nous. La science-fiction n’est pas importante pour le concept du groupe en général, mais Mikal et moi sommes très branchés films et livres de science-fiction, c’est clair.

Le son de cet album est très bon et moderne. Avec qui avez-vous travaillé en studio et comment s’est déroulé l’enregistrement et le mixage ?
L’idée, c’était d’enregistrer d’abord la batterie et pour plusieurs raisons, nous avons commencé à chercher un bon studio de Metal en Allemagne, sûrement parce que notre batteur Jan Berwitz est allemand. Nous voulions quitter le pays et se focaliser exclusivement sur le projet de toute façon. Nous avons trouvé les studios Kohlkeller et avons décidé d’enregistrer la batterie là-bas, ce que nous avons fait en 3-4 jours. J’ai plutôt l’habitude d’avoir à gérer mon  lot d’embrouilles et de problèmes pendant tout le processus d’enregistrement, mais à ma grande surprise, l’enregistrement des batteries s’est fait très vite et facilement par rapport à ce qui avait été prévu. C’était un peu une expérience étrange parce que j’avais toujours vu l’Allemagne comme un pays réglé comme une horloge ; Jan s’est révélé être un batteur « extra-machinal » et très précis, et Kai s’est occupé de l’aspect technique des choses comme une armée allemande en marche. C’est devenu clair pour moi que nous devions mixer l’album aux studios Kohlkeller aussi. Nous avons ensuite terminé les guitares chez moi dans mon studio en Norvège, un processus que j’ai beaucoup apprécié. Un peu inhabituel… : une heure d’échauffement en jouant avec ma Guitar Hero sur ma Xbox tous les jours, et puis garder les doigts au chaud avec quelques verres de whisky The Balvenie 15. Le tout a pris en gros 14 jours je pense, sans stress ni limite de temps. Nous avons ensuite passé une semaine à Mandal en Norvège pour la partie chant avec Steffan. L’enregistrement des chants est toujours un processus très émotionnel et douloureux, mais nous avons fait le boulot. Et puis nous sommes retournés à Kohlkeller pour le mixage final, ce qui a pris environ une semaine. Là-bas, Kai et Kohle m’ont appris des choses sur l’enregistrement du son comme jamais personne ne l’avait fait  auparavant et ils ont une solution simple et logique à tout ce que je considérais avant comme un problème dans ce domaine. Ça a été un plaisir de travailler là-bas, c’est sûr. Si je pouvais, j’aimerais vraiment passer mon temps au studio à mixer cet album pour toujours, mais parfois c’est une bonne chose de travailler sous pression et de faire le boulot.

Le chant de Steffan est agressif, bien sûr, mais aussi compréhensible, ce qui n’est pas forcément le cas avec une voix Black Metal… c’est pour ça que tu l’as choisi ?
Pour plusieurs raisons, j’ai toujours préféré les chants hurlés avec une bonne élocution pour qu’on puisse entendre les paroles sans devoir les lire. Ça a été la raison, mais le plus important, c’est que sa voix est incroyable. Je déteste les grognements qui manquent d’inspiration. Si tu dois être là à hurler tes tripes sur tout ce qui merde dans le monde, tu dois te montrer convaincant. La haine doit être vraie et sonner vraie. J’ai été bluffé par sa voix quand je l’ai entendue pour la première fois, et même si son style vocal n’est bien sûr pas le plus complexe qui soit, la haine est vraie. C’est la raison la plus importante pour laquelle il a été choisi.

ANTARES PREDATOR

Les mélodies sont aussi très importantes dans le style d’Antares Predator… Tu penses que parfois une mélodie peut être plus puissante qu’un rythme rapide par exemple ? (je pense plus particulièrement à la superbe chanson « Mark 13 »). Comment travaillez-vous les mélodies ?
Les mélodies sont très importantes dans Antares Predator, je dirais extrêmement importantes, même si au final, le résultat est moins mélodique que prévu. C’est peut-être dû au fait que les parties mélodiques sont moins mises en avant lors du mixage que ce que nous voulions au départ. Quand on mixe tout ensemble, c’est dur de trouver le juste milieu dans la musique, et je pense parfois que nous aurions dû mettre l’aspect mélodique plus en avant.  Quand tu utilises les grognements et hurlements sans réel ton, tu as besoin occasionnellement de mettre une ligne mélodique dans les autres instruments pour que ça reste intéressant. La chanson « Mark 13 » en particulier a une mélodie de type musique de film et c’est assez facile en fait : imagine un style de mélodie de ¾ temps à un rythme de 130 bpm, ajoute un tempo puissant de 260 bpm et associe ça à des guitares électriques. Souvent, j’ai tendance à travailler beaucoup avec des mélodies sur synthé ou piano. Certaines idées seront rendues plus Metal et d’autres non. En général, je ne vois le Metal  que comme une forme d’expression  plus agressive que les autres fondements musicaux des autres styles.

Comment avez-vous travaillé les parties et extraits orchestraux ? Quelle importance avez-vous donné aux atmosphères quand vous avez composé les titres de ce disque ?
On travaille normalement avec des effets pour souligner les riffs de guitare. Si tu écoutes « Mark 13 » attentivement, tu peux entendre des cuivres qui soulignent les guitares à certains endroits pendant le couplet, pour ne citer qu’un exemple. Je garde toujours un sampler avec une grosse section cuivre, un violoncelle et des instruments à cordes à portée de main quand je travaille la musique. Parfois, une idée de chanson peut venir d’une mélodie au piano. Et puis plus tard, la musique est organisée avec des sons orchestraux dans un séquenceur ou bien des fois, les parties orchestrales sont ajoutées à un arrangement musical traditionnel. L’atmosphère est un des aspects les plus importants d’un album je trouve, et parfois aussi le plus difficile à obtenir de manière juste. C’est facile d’ajouter des échos et des réverbs et d’appeler ça un album atmosphérique, mais c’est plus compliqué d’ajouter ça avec les fondamentaux Thrash que nous essayons de garder. Le travail sur l’atmosphère générale de l’album liée aux parties orchestrales serait la priorité n°1 si on nous donnait un mois supplémentaire au studio pour revenir sur notre mix.

Je sais que c’est une question difficile, mais si vous deviez choisir 3 chansons, peut-être les plus représentatives de l’album, pour le présenter aux fans, quelles chansons choisirais-tu et pourquoi ?
« BBQ Epilogue » est une de mes préférés principalement à cause des schémas rythmiques qui balancent entre la batterie et les guitares. Elle a une grande diversité de style, de schémas et de tempos qui se fondent dans le thème du dernier survivant ou plutôt devrais-je dire qui rampe sous un soleil rouge de sang. « Twilight Of The Apocalypse » est le grand final de l’album avant que tous les espoirs soient perdus et l’instrumentale « Death » fait disparaître le tout. « Twilight… » traîte de l’essence de l’espèce humaine ; guerrière, ignorante et qui va vite pleurer quand nous devrons faire face aux conséquences de nos actions. La chanson a une intro assez longue pendant laquelle notre espèce git sur son lit de mort. J’aime particulièrement la partie symphonique du milieu de la chanson et le riff de guitare du refrain. La troisième chanson serait « Downfall » qui ouvre l’album, un air énergique et non-harmonieux qui débute notre voyage dans la spirale descendante qui nous mène à l’aube de l’apocalypse. Cette chanson a été faite un peu après que je fasse les guitares pour la sortie de Aptorian Deamon, dans lequel la plupart des riffs sont très méchants et non-harmonieux. J’entends très bien l’influence et j’aime la façon dont la chanson reste sans jamais essayer de l’adoucir avec une ligne mélodique apaisante ou un truc du genre. C’est la chute et tout espoir est perdu.

Considères-tu Antares Predator comme un vrai groupe ou juste un projet ? Tu peux voir ma question comme ça aussi : a-t-on une chance de vous voir live un jour ?
Absolument, il y a une chance pour qu’Antares Predator joue live. A l’heure où nous parlons, nous ne sommes pas le genre de groupe qui a des sessions de répétitions régulières dans un garage, surtout parce que nous n’avons pas de batteur à plein temps pour le moment. Antares Predator est là depuis un long moment et a traversé pas mal de phases, du projet solo au projet avec 5 membres. Les avancées technologiques actuelles permettent de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de créer et de travailler sur la musique ensemble comme un groupe, sans avoir à faire des répétitions fréquentes. Ce n’est pas un grand pas pour nous de se préparer techniquement à jouer des concerts, mais le problème récurrent majeur c’est que la plupart d’entre nous est pris par d’autres obligations avec peu de place pour les longues tournées. De petits concerts et des festivals par contre sont beaucoup plus possibles. Nous n’avons pas de plans concrets mais il y a vraiment une chance que vous nous voyez live un jour.

Je te remercie beaucoup pour tes réponses. Peut-être un dernier mot pour les fans français, pour les convaincre que votre album est vraiment la meilleure chose à écouter ce printemps ?
(Rires) Eh bien, je reviens de vacances à Paris où j’ai eu le plaisir de manger des cuisses de grenouilles, suivies d’un jour passé à vomir. Je suis convaincu que « Twilight Of The Apocalypse » n’aura pas le même effet sur tout le monde et je vous incite fortement à aller écouter quelques uns de nos titres sur www.antarespredator.com au moins. Si quelqu’un veut contacter Antares Predator pour une raison ou une autre, n’hésitez pas et envoyer quelques lignes à 666@antarespredator.com. Des conseils sur où trouver le meilleur bar Metal à Paris seront très appréciés aussi pour ma prochaine visite. Il semblerait que j’ai du mal à me repérer ici.

Merci beaucoup pour ton temps et tes réponses et encore félicitations pour cet album qui est vraiment fantastique !
Merci à vous pour le support !
 

ANTARES PREDATOR – Twilight Of The Apocalypse
Battlegod Productions / La Baleine



Myspace : www.myspace.com/antarespredator