YOUR DEMISE

Carpe Diem


La concurrence est rude parmi les combos mélangeant Hardcore et Metal, surtout dans le pays du Punk. Certains jouent la carte de l’agressivité ou bien se tournent vers le truc du moment comme le Metalcore. Your Demise, eux, jouent avec leur cœur et leurs tripes, fidèles à leurs racines et aux groupes qu’ils vénéraient il y a encore peu de temps sur les bancs de l’école. Formés en 2003 dans le sud de l’Angleterre, ils nous parlent aujourd’hui de leur jeunesse et de leur nouvelle galette… 

Interview également parue dans le Metal Obs' 43 d'octobre 2010

 Entretien avec Stuart Paice (guitares) – Par Seigneur Fred & Sophiecat
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Comment est la scène Hardcore dans ta région en Angleterre en ce moment ?
Salut, c’est « Stu »,  guitariste de Your Demise, du Royaume-Uni. La scène Hardcore ? Plutôt pas mal ! Le Royaume-Uni a toujours eu beaucoup de groupes géniaux, mais ces dernières années les groupes britanniques ont vraiment apporté leur propre style et ont prouvé qu’il fallait compter sur eux. Des groupes comme Bring Me The Horizon, Architects, You Me At Six font parler du pays, et nous aussi !

Que penses-tu de la nouvelle mode Metalcore dans le business de la musique ?
Les modes vont et viennent, mais c’est toujours les groupes qui restent fidèles à leurs valeurs qui font de la bonne musique, et les fans les suivent alors au fil des années.

Peux-tu résumer vite fait l’histoire du groupe ?
C’est tout simplement cinq mecs cool, qui jouent la musique qu’ils adorent, et passent les meilleurs moments de leurs vies.

Votre troisième et nouvel album s’appelle The Kids We Used To Be… de quoi parlent les paroles au juste ? C’est un album autobiographique, comme un livre en quelque sorte ?
Ed a écrit toutes les paroles donc je ne peux donner que mon point de vue. Je pense que les paroles parlent de choses comme apprécier la vie et se rappeler les meilleurs moments de l’enfance, quand tu sors et que tu n’as aucun souci. C’est une célébration de la vie.

YOUR DEMISE

Penses-tu que les temps ont changé et que la vie est plus dure que par le passé ? Es-tu nostalgique d’une certaine façon ?
La vie est telle que tu la fais et il faut vivre chaque jour comme le dernier, et ne pas regarder en arrière. Sois la meilleure personne que tu puisses être. La nostalgie, c’est ennuyeux franchement : je déteste les gens qui pensent à ce qu’ils ont fait et qui regrettent qu’ils ne peuvent plus faire ces choses-là dorénavant. Tu peux ! Tu dois prendre ta vie en main, d’où le titre « Les Enfants Qu’On Etait » (NDLR : « The Kids We Used To Be »). C’est un jeu de mots.

Vous semblez beaucoup porter d’attention aux mélodies et aux refrains dans vos chansons, contrairement à d’autres groupes de Hardcore/Metal (par exemple les chansons « The Kids We Used To Be », « Life Of Luxury », « Give Up, Get Dropped, Lose Out »…). Avez-vous développé cet aspect avec le temps en devenant de meilleurs compositeurs ?
Tout le monde aime avoir un gros refrain ! C’est ce que tu chantes dans ta voiture quand tu écoutes de la musique ! Prends un groupe comme Bon Jovi ! Tout le monde aime « Living On A Prayer », c’est un refrain impressionnant ! On adore avoir les mecs en face de nous hurlant chaque mot en concert !

Vous avez joué au Download Festival, à Donington Park, sur la même scène que Suicidal Tendencies. Ils sont une de vos grosses influences musicales, on dirait, sur le titre « Get The Fuck Out Of Little Rock »… ?
Ah, ah ! J’adore Suicidal Tendencies ! C’est en gros un hommage à nos potes, nos amis de tournée, et aux groupes qu’on adore plus généralement !

Biohazard, mec, est tout simplement un des meilleurs groupes
 au monde ; en live, ils sont terribles !
Oui, enfin, il faut dire qu’Evan (Seinfeld : basse/chant)
était un petit peu à côté parfois, certainement
à cause de toutes ces baises dans les loges (rires)…

Et avec cet album, vous avez essayé de nouveaux trucs si je ne me trompe. Vos chansons sont faites pour être jouées live, bien sûr. Quelle a été la réaction du public et comment était ce show là-bas, chez vous ?
Le Download a été terrible chez nous. Ça m’a carrément scié, au point que j’en ai pleuré ! Ah, ah, la tapette (rires) ! Mais oui, ça a vraiment été un tournant pour le groupe, c’est comme un grand pas en avant. Cela nous montre que tout ce que qu’on a fait par le passé valait le coup.

Dans le passé justement, vous avez tourné avec des groupes célèbres comme par exemple Comeback Kid, Biohazard (qui sont de retour sur la scène Hardcore) ou des groupes plus jeunes comme The Devils Wear Prada. Qu’avez-vous appris avec eux, et plus particulièrement avec Biohazard ? Quels sont tes meilleurs souvenirs ?
Franchement, on apprend de chaque groupe ! The Devils Wear Prada est le groupe le plus carré et le plus pro avec lequel on ait tourné. C’est un groupe excellent, génial, et ce sont de supers mecs en plus. Nous avons appris tellement avec eux… Et pour Biohazard, bah c’est Biohazard, mec ! Biohazard (rires) ! C’est tout simplement un des meilleurs groupes au monde, en live ils sont terribles. Oui, enfin, il faut dire qu’Evan (Seinfeld : basse/chant) était un petit peu à côté parfois, certainement à cause de toutes ces baises (rires), mais les autres sont au meilleur de leur forme. Billy (Graziadei : guitares/chant) et Bobby (Hambel : guitares/chœurs) sont des héros pour moi, alors traîner et parler avec eux, c’était vraiment hallucinant !


YOUR DEMISE - The Kids We Used To Be…
Visible Noise / La Baleine



Myspace : www.myspace.com/yourdemise