Nouvelles messes noires ! L’histoire
de Pentagram est assez singulière et nécessiterait
presque de dresser un arbre généalogique pour savoir qui
a un jour fait partie de son line-up. Dans le sillage de Black Sabbath,
le chanteur Bobby Liebling monte Pentagram en 1971 et traverse la
décennie sans laisser de trace vinylique derrière lui, se
contentant de sortir une poignée de démos et de sniffer
de la coke par wagons entiers. Bobby, qui aime à se faire
appeler le Parain du Doom, ne se prive d’ailleurs jamais pour
ressasser son passé de passeur de drogue riche en aventures
Américano-Colombiennes… Une version des faits que
certains de ses contemporains - pour l’occasion
révisionnistes d’histoires parallèles -
n’hésitent pas à réfuter. Dans cette folle
ambiance, les comparses de la première heure Geof O’Keefe
(guitare), Vincent McAllister (basse) et Steve Martin (batterie)
désertent assez vite et Pentagram voit bientôt
défiler dans ses rangs d’éminents membres de Raven,
The Obsessed, Place Of Skull, Internal Void, ou encore Spirit Caravan.
Le premier album éponyme ne voit le jour qu’en 1985. 26
ans plus tard, voici que déboule Last Rites - 7ème
chapitre seulement d’une courte discographie - qui se doit
d’être accueilli comme un moment rare. Ce sont
désormais Victor Griffin (1979, 1983-88, 1993-96, 2010…)
et Albert Born (2011…) qui officient respectivement à la
guitare et à la batterie. Quant à Greg Turley, le
bassiste officiel depuis 2008, il n’est autre que le neveu de
Victor… intéressant donc à cuisiner pour proposer
une alternative aux affabulations putatives de Bobby.
Interview
également parue dans le Metal Obs' 47 de Mai / Juin 2011
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Entretien avec Greg Turley (basse) par Jean-Christophe Baugé |
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