SIDILARSEN

Le nouvel humanisme...



Sidilarsen, le combo toulousain Rock Metal Indus, est devenu incontournable en France grâce à ses prestations scéniques et sa capacité à rendre sa musique sociale et humaine. Vyber s'est plié au jeu de l'interview malgré une petite grippe pour promouvoir le nouvel effort du groupe.

Interview également parue dans le Metal Obs' 50 de Nov. / Déc. 2011

Entretien avec Vyber (guitare, chant) par Loïc Cormery
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Trois ans se sont écoulés depuis la sortie d’Une Nuit Pour Sept Jours. Comment a évolué le groupe ?
On a fait des tournées incessantes et écumé pas mal de festivals depuis 2 ans. On est rentré à la maison. On s'est dit qu'il fallait se remettre sur le chemin de la composition et trouver quelque chose de frais et efficace. Je t'avouerais qu'on était empêtrés pendant des mois, et blasés vis-à-vis de l'inaction du marché. Finalement, on s'est bougé et on a sorti des singles gratuits qu'on a distribués un peu partout en France. On est allé directement vers les gens. C’est une part d'humanisme qu'on apprécie énormément.

Ce nouvel album est redoutable d’efficacité. Comment s'est passé le travail avec Fred Norguet ?
Le studio Pôle Nord à Blois est un endroit où on se sent comme chez nous. C'est une histoire d'habitude. On aime le travail de Fred, il est comme le 5ème homme du groupe. Il est très zen, professionnel et efficace dans ses prises de décisions. Nous avons beaucoup appris grâce à lui et on a une entière confiance dans ses choix. Les prises de batterie et le mix se sont faits principalement là-bas. C'est la première fois qu'on s'est occupé du reste par nos propres moyens. L'appréhension était palpable, mais on s'est entouré de quelques intervenants pour obtenir un résultat plus que convenable. L'enregistrement s'est tout de même fait sans pression.

Les compos sont-elles issues d’un travail de groupe ?
Musicalement, c'est vraiment un travail de groupe. On travaille pas mal en binôme et les idées sont généralement fusionnelles. Les étapes de la composition prennent un peu de temps vu qu’on travaille avec des machines. L'écriture des textes se fait de manière différente, vu que nous sommes deux à chanter. D’ailleurs, je ne chante pas forcément mes textes.

 SIDILARSEN  

Les nouveaux titres ont-ils été bien accueillis en live ?
Le public a très bien réagi aux nouveaux titres, nous avons été carrément surpris. « Paradis Perdu » marche plutôt pas mal. On est en train d’élaborer un nouveau set pour le live, avec de beaux visuels. On a envie que le public soit en adéquation avec nous et rentre dans cette « Machine Rouge ». On va vraiment au charbon ! Mais on reste lucides : il va falloir se roder un peu pour que tout soit parfait.

Pourquoi ce titre : Machine Rouge ?
C’est un titre efficace et court. C'est Samuel (NDLR : batterie) qui l’a trouvé. La lumière qui traverse la chair et le cœur qui bat comme une machine… J’aime cette ambivalence. Le côté machine est très présent dans l'album. On est loin de « L’Etoile Rouge » de la Russie, mais je pense que ça va marquer les esprits. On se bat tous avec le cœur pour faire les choses qu’on aime.

Vous allez entamer une tournée française. L'Europe est toujours en vue ?
On va faire pas mal de dates en France entre Octobre et Décembre. Le Red Machine Tour est en marche au moins jusqu'à la fin de l'année. Deux dates sont prévues à la Réunion : on a vraiment hâte d’y défendre notre nouvel album. Pour l'Europe, on verra. On espère bien sûr jouer en dehors de nos frontières.

Quel est le titre de Machine Rouge qui correspond le mieux à Sidilarsen ?
Nous sommes très fiers de tous les morceaux, mais je dirais « Back To Basics », qui est un titre plutôt joyeux et personnel. C'est une bouffée d'oxygène et il reprend tous les ingrédients de l'album.


SIDILARSEN - Machine Rouge
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Myspace : www.myspace.com/sidilarsen