ANGIST


Découverte made in Iceland… 


Des groupes de ce tout petit pays qu’est l’Islande, qui s’exportent, il n’y en a pas beaucoup ! Le fait qu’en plus, la première véritable sortie de ce groupe mixte de metal extrême se fasse en vinyle et en digital uniquement nous a intrigués. Découverte.
Interview parue également dans le Metallian 84 de Mai / Juin 2014

Entretien collégiale (extraits) par Will Of Death
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On connaît peu de groupes d’Islande. Qui est Angist ?
Salut ! Angist est constitué de quatre membres, Edda Tegeder (chant et guitares), Gyða Hrund (guitares), Haraldur Ingi (basse) et Tumi Snær à la batterie. Angist signifie tourment / angoisse en Islandais et on s’est dit que ça décrivait vraiment bien le son du groupe et le contenu de nos paroles… 

Votre style sonne bien old school… Quelles sont vos influences ?
Nous avons tous des goûts et un parcours musical différents. Nous avons toujours du mal à définir notre style autrement qu’en disant que nous sommes un groupe de metal extrême concentré sur l’aspect le plus dur et le plus sombre de cette musique. Nous sommes de vrais passionnés et nous écoutons du death et du black metal depuis longtemps. Les vieux Metallica et Slayer nous ont beaucoup influencés, mais aussi des groupes plus récents comme Suffocation, Decapitated et Bloodbath, le tout mixé à des influences black metal également.

Comment se porte la scène metal de votre petit pays ? Quelles sont les structures et les possibilités qui s’offrent à vous de jouer, par exemple ?
La population du pays tout entier équivaut à 320.000 personnes, donc il n’est pas compliqué de comprendre que notre scène est petite et que tout le monde se connaît. L’entraide y est grande et tous les styles y sont représentés. C’est une bonne chose car dès qu’il y a un concert, les gens y vont et tu peux ainsi découvrir d’autres styles. Une chose que je veux souligner, c’est que les gens ici sont vraiment passionnés et bossent très dur. Alors, même si tu vois toujours les mêmes têtes en concert, il y a vraiment des groupes super et tu trouveras toujours quelqu’un pour t’emmener à un concert, pour enregistrer ou pour s’autofinancer. Au final, ça nous permet de nous faire remarquer à l’étranger et de signer des contrats intéressants. Nous avons un excellent festival ici en Islande, l’ Eistnaflug, qui donne aux groupes de bonnes opportunités de s’exposer à l’étranger, de par la présence des médias internationaux.

ANGIST

Votre disque Circle Of Suffering est en réalité une réédition de votre premier EP du même nom, plus deux bonus tracks inédits de votre « Promo 2010 », qui ne sortent ici qu’en vinyle limité à seulement 300 exemplaires, en plus de la sortie digitale, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de version CD. Peux-tu nous expliquer ce « contrat » un peu étrange avec Hammerheart ?
Nous ne sommes pas signés chez Hammerheart mais nous avons eu cette grande opportunité de sortir ces deux réalisations en vinyle avec les gars de Hammerheart et nous sommes vraiment ravis.

Sur la biographie que nous avons reçue, il est écrit que cette sortie pourrait être le départ d’une plus longue coopération entre vous et le label… Qu’en penses-tu ?
Nous sommes très contents de bosser avec Hammerheart et nous aimons faire de la musique. Notre but est de faire des albums dans le futur, donc qui sait ce qui va se passer ?

Justement, vous en êtes où ? Quelles sont vos ambitions ?
Nous avons commencé à enregistrer notre premier album et nous espérons qu’il sortira cette année. Nous bosons très bien ensemble et sommes vraiment à fond. On espère pouvoir tourner pour rencontrer d’autres gens, et ainsi pouvoir répandre notre musique.
Nous voulons juste remercier tous ceux qui nous soutiennent, et apprécions vraiment que des gens se déplacent pour venir à nos concerts. On espère donc bientôt pouvoir partir sur les routes !   
ANGIST – Circle Of Suffering
Hammerheart Records


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